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Actualités - CHRONOLOGIE

Les ciné-clubs

Bombon-El Perro, de Carlos Sorin (2004) Bombon-El Perro s’inscrit dans la continuité du précédent long-métrage du cinéaste argentin (Historias Minimas). Une fois de plus, Carlos Sorin choisit des personnages simples, traités de façon minimaliste et interprétés par des non-acteurs (les personnages portent d’ailleurs leurs prénoms). L’idée étant de se rapprocher le plus possible du réel, des sentiments et de la vie. Sa caméra traque la gestuelle, elle traque un regard, un sourire, un silence. Ce road-movie aussi drôle que mélancolique offre une émouvante histoire à travers laquelle le cinéaste brosse un tableau pertinent sur la crise sociale que connaît son pays. L’histoire : dans l’Argentine sclérosée par la crise économique, Juan Villegas, la cinquantaine, vit le drame du chômage. Ancien employé de station-service, il ne parvient pas à retrouver un emploi et tente de subsister en vendant des couteaux faits main. Le hasard le mène alors sur le chemin d’une femme qui lui offre son chien, un dogue argentin, pour remercier Juan d’avoir réparé sa voiture. Bombon attire rapidement les convoitises et l’admiration. Grâce à l’aide de Walter, préparateur canin, Juan va mener Bombon sur les podiums d’expositions. L’amitié entre l’animal et le maître devient alors inextinguible et se transforme en affaire de dignité... Avec Juan Villegas, Walter Donado, Gregorio, Kita Ca et Claudina Fazzini Ciné-club de l’ALBA, vendredi 18 novembre à 19h Le dernier métro, de François Truffaut (1980) Extrêmement bien accueilli par les professionnels et par le public, récompensé par dix Césars, Le dernier métro réalise le désir de Truffaut de mettre en scène un film sur l’Occupation et sur le rôle de l’art durant cette période. Une période que le cinéaste met en images en donnant un rôle plus qu’important à la lumière, au lieu et aux femmes. Ce n’est pas par hasard si cette époque, synonyme d’illusions et de faux-semblants, se déroule à travers l’espace d’un théâtre. Le théâtre comprend effectivement des coulisses, des chambres sombres, secrètes, à l’abri des regards. Les personnages évoluent eux-mêmes dans la pénombre, métaphore de leur frustration, de la précarité de leur vie, de la fragilité de cette période. Mais Le dernier métro c’est également un film d’amour. Comme dans Jules et Jim et Les deux Anglaises et le continent, Truffaut filme un personnage partagé entre deux amours, il filme l’incompréhension entre les hommes et les femmes. Aussi brillant dans le fond que dans la forme, dans la mise en scène que dans le jeu des acteurs, sans oublier la splendide musique, Le dernier métro représente indéniablement l’une des plus belles œuvres de François Truffaut. L’histoire : Lucas Steiner, juif allemand réfugié à Paris depuis l’avènement du nazisme, a dû s’exiler une seconde fois et quitter la France, laissant à sa femme Marion la direction et la responsabilité du prestigieux Théâtre Montmartre. Marion va s’efforcer de maintenir le théâtre en état de marche, mais cela n’ira pas sans difficultés. Avec Catherine Deneuve, Gérard Depardieu, Jean Poiret et Heinz Bennent. CCF, salle Montaigne, mercredi 23 novembre à 19h15

Bombon-El Perro,
de Carlos Sorin (2004)

Bombon-El Perro s’inscrit dans la continuité du précédent long-métrage du cinéaste argentin (Historias Minimas). Une fois de plus, Carlos Sorin choisit des personnages simples, traités de façon minimaliste et interprétés par des non-acteurs (les personnages portent d’ailleurs leurs prénoms). L’idée étant de se rapprocher le plus...