Rechercher
Rechercher

Actualités - OPINION

Caméra rapprochée Anthony Hopkins, un acteur caméléon

Dans les années 60, Anthony Hopkins devient vite l’une des grandes figures de la scène d’outre-Manche. C’est en 1967 qu’il débute sur grand écran, dans The White Bus, avant d’être véritablement remarqué, un an plus tard, dans The Lion in Winter. Après de multiples apparitions dans des seconds rôles, au cinéma comme à la télévision, Hopkins refait parler de lui en 1977 grâce à Audrey Rose de Robert Wise, puis l’année suivante avec Magic de Richard Attenborough. Il joue ensuite des premiers rôles pleins d’humanité dans des films comme Elephant Man (David Lynch, 1980). Très présent sur le petit écran dans les années 80, l’acteur devient mondialement célèbre en 1991 grâce à son interprétation du terrifiant Hannibal Lecter dans Silence of the Lambs de Jonathan Demme, rôle qui lui vaut un Oscar. Il reprendra d’ailleurs ce personnage fascinant en 2001 et 2002, dans Hannibal et Red Dragon de Brett Ratner. Dans les années 90, Hopkins interprète un homme d’affaires au cœur sec dans Howards End de James Ivory (1992) et un majordome élégant et secret dans The Remains of the Day (1993). Il est ensuite tour à tour pourfendeur de vampires dans Dracula (1992), homme politique dans Nixon (1995), patriarche richissime dans Meet Joe Black (1998) et justicier vieilli dans The Mask of Zorro (1998). Avec comme bagage une filmographie aussi dense qu’impressionnante et des personnages aussi complexes que passionnants, l’acteur, loin d’être blasé, multiplie toujours les rôles et garde sa passion pour le septième art intacte. Anthony Hopkins est cette semaine à l’affiche de Proof, le dernier long-métrage de John Madden. D.D.
Dans les années 60, Anthony Hopkins devient vite l’une des grandes figures de la scène d’outre-Manche. C’est en 1967 qu’il débute sur grand écran, dans The White Bus, avant d’être véritablement remarqué, un an plus tard, dans The Lion in Winter.
Après de multiples apparitions dans des seconds rôles, au cinéma comme à la télévision, Hopkins refait parler de lui en 1977...