Rechercher
Rechercher

Actualités

Jusqu’au 26 novembre «Still and Still Life», de Missak Terzian, à la galerie Surface libre

Le couple assis est son thème de prédilection. Il revient inlassablement dans ses toiles, au fil des ans, des décennies mêmes. Sauf qu’il subit les métamorphoses inhérentes au passage du temps, au mûrissement de l’âme, aux bouleversements du désir et à l’évolution du coup de pinceau… Pour Missak Terzian, c’est sûr, la peinture est affaire de sentiments ! Depuis vingt-cinq ans, cet artiste au pinceau fougueux tourne autour du thème du couple, comme le raconte dans Métamorphoses (Éditions Terre du Liban), un ouvrage qui revient, textes (de Joseph Tarrab et introduction signée Sonia Nigolian) et images à l’appui, sur son quart de siècle de production picturale. Un beau livre disponible en librairie et à la galerie Surface libre (Jal-el-Dib, rue 77, face Banque Libano-Canadienne), où Terzian expose, jusqu’au 26 novembre. Des formes du figuratif réaliste au dépouillement extrême, le duo féminin-masculin reste, en dépit de toutes les « métamorphoses », au cœur des toiles à l’huile ou des acryliques sur papier de Missak Terzian. Une inspiration inextricablement liée à ses racines et à son parcours. Qui de Beyrouth, terre d’accueil de sa famille, aux États-Unis durant la guerre, puis à nouveau à Beyrouth, où, depuis 1997, il est sociétaire du musée Sursock, va enrichir sa palette émotionnelle et picturale. Dans la cinquantaine de tableaux accrochés sur les cimaises de la galerie, on distingue trois grandes périodes : Les années 90, où le lyrisme trépidant de la touche et les assauts du pinceau rejoignent les coulis de peinture pour dessiner un univers amoureux, vibrant de vie et de couleurs fortes (d’où, sans doute, le titre de l’exposition: «Still and Still Life»). 2000: le temps de l’apaisement, de la recherche de la sérénité et de l’élévation, qui se transcrit dans des œuvres minimalistes à l’extrême, où tonalités pastel et tracés filiformes et verticaux créent un espace abstrait comme une musique éthérée. Et enfin retour, cette dernière année, au figuratif et à l’éclatement des couleurs, mais dans des toiles où les fruits (grenades, pommes, poires, fleurs..) jouent les couples sur une même toile ou dans des diptyques géants. Z.Z.

Le couple assis est son thème de prédilection. Il revient inlassablement dans ses toiles, au fil des ans, des décennies mêmes. Sauf qu’il subit les métamorphoses inhérentes au passage du temps, au mûrissement de l’âme, aux bouleversements du désir et à l’évolution du coup de pinceau… Pour Missak Terzian, c’est sûr, la peinture est affaire de sentiments !
Depuis...