Rues des retrouvailles
Je vous suis en France depuis un an, j’ai tout le temps des mots, des pensées, des envies de liberté que je reçois du Liban à travers L’Orient-Le Jour ainsi que d’autres médias qui arrivent en vagues douces et prenantes. Merci à tous ces Libanais et aux autres de manifester, de crier et d’écrire.
Nous y voilà, retrouvant ce juste chemin. Direction : rues des retrouvailles, d’où émerge notre liberté retrouvée. Oubliés, ces maudits moments marqués par nos fautes, nos folles querelles qui nous avaient ruinés, qui avaient déformé nos êtres, dévasté nos terres.
Tristes années, à jamais disparues.
Tout cela est bel et bien terminé aujourd’hui. Tout ce monde se retrouve, toutes confessions et générations confondues, réuni pour crier haut et fort notre soif de vérité, de liberté, de cette souveraineté retrouvée.
Hamdi EL-HALABY
Retrouvailles par mail
Je ne vais cesser une seule seconde de remercier encore L’Orient-Le Jour. Mon meilleur ami au Liban, Gérard Kéchichian, lisant dans votre journal la lettre dans laquelle je demandais à prendre contact avec Mme Myra Grobesco, a réussi à me contacter via mail.
Depuis 1967, je n’avais plus de nouvelles de celui avec qui j’avais partagé enfance, adolescence, études et spots, avec le troisième mousquetaire encore manquant, André Bouttemy.
Merci encore pour votre hospitalité. Grâce à vous, deux personnes qui me sont très chères sont parvenues à me contacter, et cela pour mon immense joie et mon émotion.
Inchallah à la troisième !
Roberto DANA
Rome
Retour à la 197/2003
Retour à la 197/2003
Je reviens à la charge, en mon nom et en celui de mes collègues, dont je suis le porte-parole, au sujet de la taxe 197/2003 sans fondement aucun, qui frappe les dépôts placés auprès des banques et provenant d’indemnités de fin de service versées à leurs bénéficiaires par des sociétés disparues ou dissoutes depuis. Combien de temps faudrait-il attendre encore pour enfin recevoir satisfaction ?
Je demeure confiant dans l’intervention de notre Premier ministre actuel, auteur, à l’époque, du projet de loi.
Raymond CHEAIB
Envie de t’écrire
Ce soir j’ai envie de t’écrire, te dire ma solitude, ton absence.
J’ai envie de me revoir, de sentir tes plages, et mes pas éphémères sur tes sables au crépuscule.
Je veux te dire le vide, le froid qui nous sépare.
T’avoir aimé, mais ce sont tes mémoires qui sont plus cruelles à porter.
Des rides sculptées, mais des souvenirs qui saignent.
Tel un amputé, j’ai mal à des membres fantômes, d’une douleur qui fait mal à l’âme.
Ce soir j’ai envie de t’écrire.
Les stations de mon passé rejoué, pèlerinage d’une vie rude, enragée, passionnée.
Et toujours le silence, celui de tes vallées, de tes montagnes, violentes et douces.
Si ma nostalgie avait une voix, elle serait muette, la gorge nouée.
Ce soir m’appartient, son bonheur amer, sa passion de toi, ses sanglots sont miens.
De tes racines profondes, à tes vagues parfumées de soleil,
Tu m’habites.
Ce soir,
Refais ton coucher, refais ton clair de lune, refais tes étoiles,
D’ici, je pourrai voir notre ciel, notre univers et te partager jusqu’à
l’aube,
Ce soir nous appartiendra, les exilés de toi.
Jean-Claude DELIFER
Montréal, Canada
Rues des retrouvailles
Je vous suis en France depuis un an, j’ai tout le temps des mots, des pensées, des envies de liberté que je reçois du Liban à travers L’Orient-Le Jour ainsi que d’autres médias qui arrivent en vagues douces et prenantes. Merci à tous ces Libanais et aux autres de manifester, de crier et d’écrire.
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