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Actualités - CHRONOLOGIE

Remis par l’ambassadeur Émié Le prix Cadmous à Yasmine Ghatta

C’est hier, au café littéraire du Salon du livre, qu’a été remis par M. Bernard Émié, ambassadeur de France, le prix franco-libanais du roman de l’évasion, baptisé prix Cadmous. Une manifestation qui s’est déroulée en présence des membres du jury. Nouvellement créé, ce prix récompensera, à l’occasion de chaque Salon du livre, une œuvre d’expression française publiée par un éditeur français et dont l’action principale, imaginaire ou réaliste, se déroule hors de France. Par la suite, l’œuvre sera traduite et publiée en arabe par les soins de la Mission culturelle française. Quarante œuvres ont été présentées ; une présélection de cinq titres avait été retenue par un comité de lecture présidé par l’ambassadeur de France et composé de : MM. Ghassan Tuéni, Rachid el-Daif, Abbas Beydoun, Abbas Halabi, Chérif Majdalani, ainsi que Mmes Michèle de Freige, Carole Dagher et Zahida Darwiche Jabbour. C’est Yasmine Ghatta qui a décroché le prix Cadmous de cette première édition pour son ouvrage La nuit des calligraphes (éditions Fayard). Dans une allocution de circonstance, l’ambassadeur Émié a évoqué le symbole de ce prix qui a « une grande ambition, celle de consacrer le Salon du livre de Beyrouth comme une référence dans le monde de la littérature et des lettres… L’esprit du prix est aussi de proclamer un message de paix et d’humanisme à travers la culture et les lettres ». L’ambassadeur de France devait également remercier tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce projet : le comité d’organisation, celui de lecture « et, bien sûr, les membres d’un jury d’exception… En choisissant de récompenser Yasmine Ghatta (venue à Beyrouth spécialement pour l’occasion), le jury a souhaité saluer l’œuvre d’une jeune auteur au talent déjà accompli… » Chaque membre du jury a pris la parole pour expliquer les raisons de son choix. Un vote en faveur de Yasmine Ghatta dès le premier tour. De son côté, M. Ghassan Tuéni s’est dit « flatté et honoré » de voir Ghatta primée, car elle appartient à une grande famille littéraire. Il devait ainsi évoquer sa mère, Vénus Ghatta, et May Ménassa, la tante de la lauréate, toutes deux écrivaines. Et d’expliquer les raisons de son choix. Pour Tuéni, l’ouvrage est porteur d’un message d’amour littéraire d’une part, et de l’autre, il s’agit d’un acte de foi que de se mesurer aux grands romanciers français figurant dans la sélection. En effet, étaient également en lice : Jean Michel Riou (Le secret de Champollion), Olivier Rolin (Suite à l’hôtel Cristal), Jean-Christophe Rufin (La salamandre) et Amenda Sthers (Chicken Street). À son tour, enfin, Yasmine Ghatta devait remercier les membres du jury et lire un extrait de son ouvrage.
C’est hier, au café littéraire du Salon du livre, qu’a été remis par M. Bernard Émié, ambassadeur de France, le prix franco-libanais du roman de l’évasion, baptisé prix Cadmous. Une manifestation qui s’est déroulée en présence des membres du jury.
Nouvellement créé, ce prix récompensera, à l’occasion de chaque Salon du livre, une œuvre d’expression française publiée...