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Alec Khalaf signe son ouvrage aujourd’hui samedi, à 19h, au stand de la « Maison du livre » «La force d’en rire», une autobiographie passionnée, à lire avec passion

Il annonce d’emblée : « Je ne suis pas Cobra. Je ne raconte pas les histoires sordides et scabreuses de la société, mais la vérité de mon entité. Après avoir été retiré au plus profond de mon être, frustré, ballotté, timoré, émergeant d’un milieu Saouma où les complexes frôlent la sottise, j’ai décidé de dévoiler mon soi-même. Mon histoire est d’une grande pureté, vous allez en juger… » Dédiée à la mémoire de Nassif Jabbour, préfacée par la grande Ethel Adnan et le célèbre metteur en scène Edouardo Manet, l’autobiographie éclaire d’une tonalité nouvelle les différentes facettes de l’auteur : l’enfant né sous le signe de la peur et du snobisme, l’antiquaire, l’acteur, l’amuseur, l’homme public et mondain… Tour à tour attachant, naïf, lucide, amoureux ou désespéré, Alec K. « ne cesse de nous surprendre », écrit Ethel Adnan. Comme pour le Liban lui-même, sa vie contient, dans le sens total des termes, des sommets et des gouffres. Il a connu la gloire, au théâtre, et par ses amitiés et fréquentations, il a aussi connu des dépressions successives, des descentes en enfer. Tout en s’expliquant, il garde une étrange pudeur, surtout parce qu’il ne pèse pas, ne développe pas à l’infini son propos, mais qu’au contraire il garde à son récit une nervosité de style, une rapidité de pensée, une intelligence par-dessus tout, qui font qu’on peut lire ce livre passionné avec passion (…). » Alec K. : monument vivant Ethel Adnan ajoute : « Il y a du courage chez Alec, de l’héroïsme même, cachés sous un discours de constante dérision : dérision à l’égard de lui-même et des autres. Dans sa franchise dont la cruauté ne s’exerce que contre lui- même, il y a enfin de compte quelque chose de mystérieux . Il nous donne toutes les pistes et pourtant elles restent brouillées : parce que l’existence est ainsi. Il définit ce qui par essence est indéfinissable. « Ce qui revient le plus souvent chez lui, c’est la panique : un enfant pris de panique devant l’immensité et l’opacité de l’avenir. La panique du jeune homme devant la solitude et les complexités sociales. Panique, en certain temps, quotidienne de l’acteur devant son public dans la fonction la plus difficile que peut se donner le théâtre, celle de faire rire. Faire rire est le plus rare des métiers (…) » Edouardo Manet écrit, quant à lui : « Moi, je me souviens d’avoir rencontré un monstre sacré au vrai sens du terme. Quelqu’un qui arrive sur scène et emplit l’espace de sa présence magique. Acteur ? Pas acteur ? Sottises ! Marlon Brando était-il un acteur ou… ? Brando était Brando. Khalaf est Khalaf. Un point, c’est tout. « (…) Je voudrais avoir les pouvoirs de Harry Potter pour faire que ce livre soit le cadeau de Noël qu’on s’arrache… Les personnes qui n‘ont jamais entendu parler de Khalaf tomberont, j’en suis sûr, sous le charme du narrateur de ces pages vibrantes d’amour et de vie. » Et puisqu’on parle de magie, continuons avec nos rêves… Pourquoi ne pas déclarer Alec Khalaf « monument vivant » du Liban ?

Il annonce d’emblée : « Je ne suis pas Cobra. Je ne raconte pas les histoires sordides et scabreuses de la société, mais la vérité de mon entité. Après avoir été retiré au plus profond de mon être, frustré, ballotté, timoré, émergeant d’un milieu Saouma où les complexes frôlent la sottise, j’ai décidé de dévoiler mon soi-même. Mon histoire est d’une grande pureté,...