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Football - Nouveau test pour les Bleus, demain, face à l’Allemagne L’équipe de France retrouve le sourire

Par les effets conjugués d’un beau voyage au soleil, d’un retour aux sources enchanteur pour certains et d’une victoire tardive, mais convaincante face au Costa Rica (3-2), l’équipe de France a retrouvé le sourire, absent au soir de sa qualification au Mondial. Quel contraste ! Entre les Bleus qui quittèrent la pelouse du Stade de France le 12 octobre en ayant écrasé Chypre (4-0), billet pour la Coupe du monde en poche, et ceux qui foulèrent le sol martiniquais sourire aux lèvres pendant deux jours pour un match de bienfaisance, il y a un monde. Entre le terrain vide de joie – et de joueurs – du SDF à la fin de France-Chypre et celui de Dillon, envahi par une foule grouillante de vie s’arrachant littéralement Thierry Henry, il y a un univers. En Martinique, les Bleus ont vraiment retrouvé la « banane », celle que vante Nicolas Anelka sur des panneaux 4x3 dans les rues de Fort-de-France. Raymond Domenech soulignait qu’un tel voyage était utile pour que le groupe vive et se soude, loin de la monotonie de Clairefontaine, de la grisaille parisienne. « C’est un déplacement dans un autre contexte, beaucoup plus convivial et détendu. On a laissé plus de liberté aux joueurs », remarquait-il. Les faits lui ont donné raison : les Bleus ont su se faire aimer par la Martinique, se montrant toujours disponibles pour photos et autographes, et ont dû se sentir aimés par un peuple expressif, chaleureux et visiblement honoré. « Il s’est passé quelque chose avec ce public », se délectait le sélectionneur. « Magnifique » Et cette fois, il n’a pas eu à regretter que les joueurs ne soient pas allés saluer la foule, comme après le match contre Chypre. Partout où les joueurs, les « Antillais » comme les autres, sont apparus, c’est une foule débordante, plus qu’enthousiaste, qui les a accueillis, parfois dans un sympathique chahut, mais toujours sans débordements. Un air de fête nationale a enivré la Martinique durant 48 heures. « Le spectacle au stade, cela avait quelque chose de magnifique. Je remercie encore le président de la Fédération », s’enthousiasmait Lilian Thuram, le grand frère et le sage, celui qui s’est battu depuis 1998 pour que les Bleus honorent les Antilles, petit bout de France, mais grand pourvoyeur de talents. Peut-être la décontraction d’une tournée en terrain conquis a-t-elle inconsciemment fait oublier aux Bleus qu’ils livraient là un match international face à une équipe qualifiée pour la Coupe du monde. Mais à la pause, ils ont vite compris que ce score (0-2) était un affront fait aux Antilles, à leurs hôtes. Anelka et Henry, les enfants d’enfants du pays, ont alors réparé l’erreur, comme les Bleus ont réparé une immense erreur en posant le pied aux Antilles pour la première fois de leur histoire pourtant déjà centenaire. Tout n’est pas rose pour autant dans la maison bleue et l’opération séduction va devoir être validée demain contre l’Allemagne, dans un registre beaucoup plus classique cette fois. Il y aura certainement moins d’effervescence, de spontanéité, de surprises et de chaleur humaine Alors au Stade de France d’aimer les Bleus et aux Bleus de savoir se faire aduler, là aussi.
Par les effets conjugués d’un beau voyage au soleil, d’un retour aux sources enchanteur pour certains et d’une victoire tardive, mais convaincante face au Costa Rica (3-2), l’équipe de France a retrouvé le sourire, absent au soir de sa qualification au Mondial.
Quel contraste ! Entre les Bleus qui quittèrent la pelouse du Stade de France le 12 octobre en ayant écrasé Chypre (4-0),...