Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Journée de réflexion sur la création d’une unité de recherche clinique à l’Hôtel-Dieu de France Chamussy : « Le projet de technopole-santé, un défi que l’USJ se lance à elle-même »

L’Université Saint-Joseph témoignera, samedi 5 novembre, de son engagement au service de la recherche scientifique en organisant à partir de 9 heures, sur le campus des sciences médicales, une journée de réflexion sur la création d’une unité de recherche clinique à l’Hôtel-Dieu. Les inscriptions à cette journée, ouverte à tous ceux que la recherche scientifique passionne, seront prises à partir de 8 heures. Organisé par la faculté de médecine avec le concours du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), l’événement constituera un jalon important pour l’avenir de la recherche clinique au Liban. Il sera présenté par le Dr Rafic Baddoura, directeur de l’unité d’épidémiologie à la faculté de médecine, en présence du doyen de la faculté, le Dr Fernand Dagher, du président du conseil d’administration de l’Hôtel-Dieu, le Pr Bruno Sion, du recteur de l’USJ, le P. René Chamussy, et du représentant du comité de la recherche et des publications, Ismat Ghanem. Trois intervenants français, François Lemaire, Véronique Daurat et Jean-Marc Tréluyer, y prendront part. « Mettre la recherche au cœur de l’Université Saint-Joseph », c’est le but stratégique que le P. Chamussy a fixé à ce projet de technopole-santé. Un projet de cette ampleur manquait à l’USJ, reconnaît le père Chamussy, qui évoque les divers projets de recherche qui étaient disponibles jusqu’à présent, ainsi que la mise en place d’un conseil de la recherche, présidé par le vice-recteur Mounir Chamoun. « Mais, a-t-il ajouté, il est clair qu’un engagement plus radical était nécessaire : nous nous devions de produire un concept susceptible de mobiliser toutes les ressources vives de l’université. En bien d’autres pays à travers le monde, l’on voyait se multiplier génopole, cancéropole et technopole-santé, pourquoi ne pas nous lancer un défi à nous-mêmes en élaborant un projet d’envergure ? C’est dans ce contexte qu’est né le projet de technopole-santé. » « Si nous voulons délivrer un enseignement toujours plus performant, et nous affirmer aux plans national et régional comme un pôle d’attractivité et de développement, a-t-il repris, il nous faut monter notre capacité à innover, inventer, découvrir. » Fédérer les énergies Pour le père Chamussy, le projet de technopole-santé contribuera notamment à « fédérer les énergies de l’université tout entière », à décloisonner l’Hôtel-Dieu, et les diverses facultés des campus des sciences médicales et des sciences et technologies, à les ouvrir les unes aux autres. « C’est ce qui doit apparaître dans la configuration matérielle de la technopole, dit-il. Il n’y aura plus de chasse gardée. » Certes, cette ouverture bousculera certaines habitudes. « Mais si l’interdisciplinarité, relève le recteur de l’USJ, n’est pas une dimension très facile à vivre, elle n’en reste pas moins indispensable. » On est loin, toutefois, de la recherche pure, « de la recherche fondamentale de haut vol ». « D’autres que nous, dit le père Chamussy, peuvent, mieux que nous, mobiliser les fonds pour de telles entreprises, mais il nous revient de nous situer à ce moment où les données acquises basculent dans l’application et la clinique, et se voient elles-mêmes confortées ou remises en question par ce que l’on découvre alors. » « Une technopole, précise le P. Chamussy, se doit d’être vouée à des thématiques de recherche spécifiques, elle se doit d’aboutir à une production, à une rentabilité évidentes. Autant que la définition des objectifs, s’impose en effet, à ce niveau, le contrôle de financement de l’ensemble. » Sessions et ateliers La journée sera marquée par deux sessions d’exposés sur les aspects éthique, législatif, organisationnel et administratif de la recherche clinique, suivis l’après-midi d’une série d’ateliers portant notamment sur les ressources humaines et matérielles d’une unité de recherche clinique, ainsi que sa structure et son organisation. Dans le cadre des exposés matinaux, le père Jean Ducruet établira l’état des lieux de la recherche clinique au regard du Comité national d’éthique. Georges Halaby, pour sa part, fera le bilan et tracera les perspectives du comité d’éthique de l’Hôtel-Dieu. Une troisième session sera consacrée aux problèmes spécifiques des promoteurs institutionnels et fera la synthèse des recommandations élaborées par les différents ateliers. F. N.

L’Université Saint-Joseph témoignera, samedi 5 novembre, de son engagement au service de la recherche scientifique en organisant à partir de 9 heures, sur le campus des sciences médicales, une journée de réflexion sur la création d’une unité de recherche clinique à l’Hôtel-Dieu. Les inscriptions à cette journée, ouverte à tous ceux que la recherche scientifique passionne,...