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Le couple princier entame aujourd’hui sa visite aux États-Unis Avec Camilla, l’Amérique n’attend pas une princesse de conte de fées comme Diana

Charles et Camilla seront chaleureusement accueillis cette semaine aux États-Unis, mais il est peu probable que leur visite ait le glamour et l’éclat de celle de Diana il y a 20 ans. Le prince de Galles et la duchesse de Cornouailles se rendront à New York, Washington et San Francisco entre le 1er et le 8 novembre. C’est leur premier voyage officiel depuis leur mariage en avril, et dans un pays qui adulait la princesse Diana. « Je pense que Camilla sera reçue poliment et chaleureusement, mais je ne pense pas qu’il soit possible d’égaler la visite de la princesse Diana », indique à l’AFP le journaliste J.D. Heyman, du magazine People. « La visite de Diana dans ce pays a représenté un moment unique, ajoute ce spécialiste des têtes couronnées. C’était tout simplement une star. » Pour Eugene Robinson, du Washington Post, contrairement à la princesse Diana qui avait fasciné le public américain par sa beauté et son mariage digne d’un conte de fées, Camilla a longtemps été considérée comme « une briseuse de ménage et un horrible personnage » à cause de sa liaison avec Charles encore marié à Diana. « Les gens ici trouvaient que Diana était l’incarnation d’une princesse de conte de fées, ajoute Eugène Robinson. Ce n’est pas le cas pour Camilla. Elle n’est pas jeune, elle n’a pas le look d’une princesse de Walt Disney .» La visite du couple princier britannique suscite cependant de l’intérêt aux États-Unis, et personne ne devrait refuser une invitation à dîner avec Charles et Camilla, souligne le journaliste du Washington Post. Mais personne ne s’attendra à voir Camilla s’étourdir sur la piste de danse de la Maison-Blanche en robe de star à décolleté plongeant comme Diana le fit en 1985 en valsant avec John Travolta. « Je pense que ça va être quelque chose de discret », indique J.D. Heyman, soulignant que le président George W. Bush n’est pas aussi mondain que Ronald Reagan, qui avait accueilli Charles et Diana à la présidence américaine il y a vingt ans. « Les Reagan venaient de Hollywood (...) et ils savaient organiser une soirée, ce n’est pas le cas des Bush », ajoute le journaliste de People. Pour Letitia Baldrige, qui fut chef de cabinet de Jacqueline Kennedy et conseilla plusieurs Premières dames des États-Unis, Camilla devrait cependant remporter son petit succès aux États-Unis. « Ce ne sera pas la même ambiance qu’avec Diana, mais ça ne veut pas dire que Camilla va faire un flop, indique-t-elle. Elle n’est pas coulée dans le même moule. » Les Américains verront Camilla comme quelqu’un « qui a réussi à faire de son mari un homme heureux ». « Je pense qu’elle va être acceptée et que les gens vont oublier le reste. » En outre, souligne J.D. Heyman, de People, Camilla a beaucoup changé ces derniers mois. « Elle est moins terne, estime-t-il. Elle a une sensibilité toute britannique et ça a quelque chose de charmant, sa façon de porter des chapeaux et de trimballer le même sac partout. » « Elle a une forte personnalité et je pense qu’il y a beaucoup de femmes d’une soixantaine d’années qui aiment ça », ajoute-t-il. De toute façon, note Sally Quinn, pilier de la vie mondaine de Washington, « les Américains adorent les têtes couronnées. Mon sentiment c’est que la majorité des gens ont une image positive de Camilla ». Le fantôme de Diana hantera en tout cas le voyage de Charles et Camilla : une exposition itinérante sur la vie de la princesse défunte circule actuellement dans le pays.

Charles et Camilla seront chaleureusement accueillis cette semaine aux États-Unis, mais il est peu probable que leur visite ait le glamour et l’éclat de celle de Diana il y a 20 ans. Le prince de Galles et la duchesse de Cornouailles se rendront à New York, Washington et San Francisco entre le 1er et le 8 novembre. C’est leur premier voyage officiel depuis leur mariage en avril, et dans...