FOOTBALL - Douzième journée du championnat de France Lyon se rend à Metz pour le match des extrêmes

Lyon se rend à Metz aujourd’hui lors de la 12e journée de L1 de football pour le match des extrêmes entre un leader invaincu et une lanterne rouge qui n’a pas encore gagné un match, avec la volonté de préserver sa confortable avance de sept points sur le Paris-SG (2e) et Bordeaux (3e). En raison des rencontres de Coupe d’Europe de la semaine, la 12e journée est divisée en deux : cinq matches samedi, cinq autres dimanche. La journée se clôturera sur un alléchant Saint-Étienne-Marseille, avec un OM qui revient en grande forme. Metz (20e)-Lyon (1er) : l’OL, lancé depuis samedi dernier dans une série de sept rencontres en 21 jours et quasiment qualifié pour les 8es de finale de Ligue des champions, doit se méfier d’une certaine déconcentration s’il veut rester la seule équipe invaincue des grands championnats d’Europe avec Chelsea. Gérard Houllier devrait encore une fois utiliser les ressources de son banc pour gérer son groupe, en titularisant notamment Carew en pointe à la place de Fred. Lille (9e)-Nantes (15e) : après le point pris à Old Trafford face à Manchester United, qui le laisse en course en C1, Lille doit confirmer face à Nantes. Les Canaris sont tout à fait prenables en ce moment, eux qui n’ont gagné qu’une seule fois depuis le 7 août ! Nice (14e)-Auxerre (4e) : le match se joue à huis clos après des incidents de début de saison au stade du Ray. Un avantage objectif pour Auxerre, qui est privé de Violeau (cuisse), touché à l’entraînement. Berson, assez peu utilisé d’ordinaire (4 titularisations), prend la relève. Peguy Luyindula est incertain. Dommage pour l’AJA car son buteur a frappé quatre fois lors des cinq dernières journées. Paris SG (2e)-Nancy (8e) : Paris revenu bredouille du stade Vélodrome doit absolument reprendre sa marche en avant : devant, Lyon est déjà à sept longueurs. Mais Nancy, qui reste sur quatre succès consécutifs dont deux à l’extérieur, vient pour donner du fil à retordre au PSG. L’ASNL est passé d’un statut de relégable virtuel (18e) à celui d’européen potentiel (7e) sur les trois dernières journées. Toulouse (12e)-Bordeaux (3e) : le derby de la Garonne n’a rien de commun avec le bouillant Lyon-Saint-Étienne ou le chaud Marseille-Nice mais il est quand même question de suprématie régionale entre deux villes qui ne s’aiment guère et se ressemblent peu. Bordeaux n’a plus gagné au Stadium depuis 1998-99 mais a besoin de se relancer après son match nul et médiocre à domicile contre Sochaux (1-1). Ajaccio (16e)-Rennes (13e) : bien partis, les Corses ont amorcé une lente descente, même s’ils comptent un match en retard (de la 6e à la 16e place en quatre journées). À Rennes, c’est exactement l’inverse. Et même la défaite imméritée de jeudi en Coupe d’Europe face à Stuttgart (2-0) ne devrait pas briser la dynamique bretonne. Le Mans (10e)-Strasbourg (19e) : quel Strasbourg va-t-on voir au Mans ? Le convaincant vainqueur de Bâle (2-0) jeudi ou la triste équipe qui n’a pas gagné une seule fois en championnat et ne marque même pas un match sur deux ? Les Alsaciens ont incontestablement les moyens de décoller de la zone rouge. Le Mans, pour sa 50e rencontre en première division, est à la recherche de son premier succès depuis quatre matches. Sochaux (18e)-Monaco (6e) : après le léger mieux entrevu à Bordeaux (1-1), Sochaux doit se réconcilier avec son public et offrir à Bonal une deuxième victoire plutôt qu’une cinquième défaite. L’ASM vient de vaciller à Stavanger (défaite 1-0), c’est peut-être le bon moment pour les Lionceaux. À l’ASM, l’Italien Guidolin reconduira-t-il le 3-4-1-2 qui n’a pas fait ses preuves en Norvège ? Troyes (17e)-Lens (11e) : quatre défaites en cinq matches, un point sur quinze possibles, il y a vraiment urgence à Troyes. Lens vient d’exploser à Bucarest contre le Steaua (4-0) et reste sur six matches nuls consécutifs en L1. Avec une seule défaite au compteur, Lens fait un bien étrange 11e. Saint-Étienne (5e)-Marseille (7e) : la rivalité historique entre les deux clubs date des années 70, quand Marseillais et Stéphanois dominaient la scène nationale. Mais l’animosité entre supporteurs ne se répercute plus sur le terrain, même si l’enjeu sera de taille entre deux équipes à égalité de points (17) et à seulement trois longueurs de la 2e place. Avec cinq victoires sur ses six derniers matches, l’OM revient très fort.