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Actualités - CHRONOLOGIE

Auto - Le Français aborde la 14e épreuve du championnat du monde en toute décontraction Sébastien Loeb rêve d’un tour d’honneur au rallye de Corse

Sébastien Loeb rêve de transformer le rallye de Corse, 14e épreuve du championnat 2005, en trois jours de célébration de son second titre de champion de monde. «J’ai du mal à cacher mon envie de remporter cette course. Je dis que j’ai envie, je ne dis pas que je vais y arriver », déclare le pilote de Citroën à l’approche de la course qui débute aujourd’hui. « J’ai envie, parce que c’est le rallye de France, parce qu’il y aura tous les amis et que nous aurons le soutien de milliers de supporters. J’ai envie aussi parce que je n’ai jamais remporté cette épreuve et qu’au moins une fois je suis passé à côté. » Loeb a tout pour aborder ce « rallye de France » en toute décontraction. Il a conservé son titre mondial trois épreuves avant la fin du championnat tandis que sa voiture et son équipe fonctionnent parfaitement. « Sur ce que nous avons vu jusqu’ici, nous devons avoir nos chances. La Xsara est excellente sur l’asphalte. Je dois être capable d’en tirer le meilleur parti », dit-il. Paradoxalement, ces propos inquiètent Guy Fréquelin, patron de l’écurie Citroën, qui voudrait que Loeb et François Duval, deuxième pilote de l’écurie, se concentrent sur le titre des constructeurs. « En gagnant le titre des pilotes, nous n’avons fait que la moitié du chemin », dit-il. « Je sais que “Seb” a très envie de gagner en Corse. Tant que cela ne l’amène pas à une prise de risque excessive, les deux objectifs coïncident. » Citroën est actuellement en tête du classement des constructeurs, avec 150 points, contre 128 à Peugeot et 81 à Ford, mais n’est pas encore assuré de remporter un troisième titre consécutif. « être à l’arrivée » « Il faut un favori et nos résultats récents sur asphalte nous désignent. Le rallye du Japon a mis en évidence la montée en puissance et en confiance de François Duval et cela nous apporte un plus », reconnaît Fréquelin. « Quoi qu’il en soit, je ferai aux deux pilotes la même recommandation : être impérativement à l’arrivée. » Loeb a déjà prouvé, en assurant la deuxième place en Corse l’an dernier, pour décrocher son premier titre, et une nouvelle fois cette année au Japon, pour son deuxième sacre, qu’il était capable de rester prudent tout en allant vite. Il en avait été tout différemment en 1999 et 2003, années où il a connu deux gros échecs sur les routes montagneuses de Corse. « En 1999, avec la Saxo, on avait failli “s’y mettre” sur la bosse de Calvese, mal évaluée. À ce qu’on m’en a dit, notre envolée avait eu un certain succès auprès du public », se souvient-il. « L’édition 2003 est celle de la boulette, facturée dix minutes sur le talus. S’il pleut, surtout de manière irrégulière et aléatoire, tout peut arriver, on l’a vu en 2003. Quoi qu’il en soit, nous allons essayer. » Encore une fois, Peugeot et son pilote numéro un Markus Grönholm seront les principaux adversaires de Citroën. Le défi lancé par les 307 aux Xsara sera cependant affaibli par l’absence de Markko Martin. L’Estonien a déclaré forfait pour les trois derniers rallyes de la saison en raison de la mort de son copilote Michael Park dans un accident survenu lors du rallye de Grande-Bretagne. Il sera remplacé par le Français Nicolas Bernardi.
Sébastien Loeb rêve de transformer le rallye de Corse, 14e épreuve du championnat 2005, en trois jours de célébration de son second titre de champion de monde.
«J’ai du mal à cacher mon envie de remporter cette course. Je dis que j’ai envie, je ne dis pas que je vais y arriver », déclare le pilote de Citroën à l’approche de la course qui débute aujourd’hui.
« J’ai envie,...