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Actualités - CHRONOLOGIE

Un correspondant du « Guardian » enlevé par des hommes armés à Bagdad Washington privilégie l’action diplomatique avec la Syrie, mais n’exclut pas l’action militaire

Les États-Unis sont engagés dans des « démarches diplomatiques nouvelles » pour faire monter la pression contre la Syrie, accusée notamment de laisser perdurer des infiltrations d’insurgés en Irak, a annoncé hier la secrétaire d’État américaine Condoleezza Rice. Lors d’une audition au Sénat américain sur la situation en Irak, Mme Rice a également indiqué que les États-Unis entendaient « rehausser le volume, diplomatiquement », de leurs inquiétudes envers l’Iran, également accusé de ne pas faire assez pour la stabilité de l’Irak. Interrogée sur la possibilité d’un conflit avec la Syrie, Mme Rice a estimé que les États-Unis en restaient actuellement à la voie diplomatique à l’égard de Damas, tout en ajoutant que l’option militaire n’était pas exclue. « Le président n’exclut jamais la moindre option et il est préférable qu’il en soit ainsi », a dit Rice. « Dans le cadre de notre stratégie (en Irak), nous avons pris des mesures militaires, comme notre offensive à Tel-Afar, pour couper le flux de personnes et de matériels près de la frontière.», a également déclaré Mme Rice. L’audition de Mme Rice devant la commission des Affaires étrangères du Sénat, la première depuis sa prise de fonctions en février, était l’occasion pour les sénateurs de réclamer plus d’informations sur la perspective de retour des quelque 140 000 militaires déployés en Irak, alors que ce conflit est de plus en plus impopulaire aux États-Unis. Mais Mme Rice s’en est tenue à la ligne officielle, refusant tout calendrier de retrait. Elle s’est même refusée à préciser si des troupes américaines se trouveraient encore en Irak dans cinq ou dix ans. D’autre part, les États-Unis vont déployer des « équipes de reconstruction » militaires et civiles en Irak pour aider à reconstruire le pays et désamorcer l’insurrection, a indiqué hier la secrétaire d’État américaine Condoleezza Rice. Sur le terrain, un correspondant du Guardian a disparu hier à Bagdad, apparemment enlevé par un groupe armé alors qu’il couvrait le premier jour du procès de Saddam Hussein, a annoncé le quotidien britannique. Rory Carroll, 33 ans, de nationalité irlandaise, travaillait depuis neuf mois en Irak. Par ailleurs, quatre civils ont été tués et dix-sept autres blessés hier soir par des tirs d’obus de mortier et un attentat à l’explosif dans le bastion sunnite de Samarra, à 125 km au nord de Bagdad, a-t-on appris de sources hospitalière et policière. De plus, trois Irakiens ont été tués dans différentes attaques à Bagdad hier et huit autres blessés dans un attentat à la voiture piégée à Kirkouk. Peu avant l’ouverture du procès, deux obus de mortier se sont abattus, sans faire de victime ni de dégât, sur la zone verte, où se trouve la salle du tribunal où a comparu l’ancien président, selon la même source. Par ailleurs, un soldat britannique a été tué par une bombe placée sur le bord de la route dans la nuit de mardi à mercredi à Bassora (sud de l’Irak), a-t-on appris hier auprès du ministère britannique de la Défense.
Les États-Unis sont engagés dans des « démarches diplomatiques nouvelles » pour faire monter la pression contre la Syrie, accusée notamment de laisser perdurer des infiltrations d’insurgés en Irak, a annoncé hier la secrétaire d’État américaine Condoleezza Rice. Lors d’une audition au Sénat américain sur la situation en Irak, Mme Rice a également indiqué que les États-Unis...