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Juninho s’enflamme, Lyon s’échappe

En trouvant les ingrédients d’un nouveau mais difficile succès face à Ajaccio (3-2), l’Olympique lyonnais, sous la conduite d’un Juninho royal, poursuit sa belle échappée. Grâce à cette victoire, dimanche à Gerland, conjuguée à la défaite de son dauphin, le PSG, à Marseille (1-0), le quadruple champion de France se donne de l’air en tête de la Ligue 1. Sept points séparent désormais le leader invaincu de son premier poursuivant, après seulement 11 journées. « Cela ne veut rien dire, pondère Juninho. Il y a encore beaucoup de parcours à faire. Il suffit d’une période de moins bonne facture, et les autres peuvent revenir. » Derrière ce parcours sans faute – huit victoires et trois nuls –, se cache Juninho, qui prend à chacune de ses sorties une dimension nouvelle. « Il a été le patron du milieu de terrain », résume Gérard Houllier, son entraîneur. Des observateurs avertis, de Bernard Lacombe à Fleury Di Nallo, n’hésitent d’ailleurs plus à classer l’homme de Recife, le joueur aux 20 coups francs réussis depuis son arrivée en 2001 – pour 54 buts avec l’OL, dont 8 en Ligue des champions et près de 40 passes décisives – comme le joueur n° 1 de toute l’histoire du club. Il est loin le temps d’un Jacques Santini, peu emballé à l’arrivée de ce Brésilien, déniché par Bernard Lacombe à Vasco de Gama. « C’est la classe », dit aujourd’hui Gérard Houllier du talentueux Brésilien, auteur, dimanche soir, d’une nouvelle partie au rayonnement incroyable : un but (50e), un décalage amenant le but vainqueur de Sylvain Wiltord, sans oublier toutes les balles ratissées au milieu du terrain. Toujours modeste Le Brésilien avait déjà remis en selle son équipe à Rennes, lors de la précédente journée, sans oublier, depuis le début de saison, son autre prestation hors normes, face au Real Madrid (3-0), avec un somptueux coup franc. « Cela ne change rien pour moi, dit-il, toujours modeste, de ses prestations. Le plus important, c’est le résultat final de l’équipe. Bien sûr, je suis heureux quand je produis de telles prestations. Bien sûr que je pars content chez moi, mais je joue toujours pour mes coéquipiers. » « Vous savez pourquoi c’est une vraie star ? interroge Gérard Houllier. Parce que c’est un vrai équipier. Il joue d’abord pour l’équipe. » Quatre fois sacré avec l’OL depuis 2002, Juninho rêve déjà d’un nouveau titre. « Je suis, bien sûr, techniquement quelqu’un qui a un bon niveau, mais il faut d’abord penser au collectif, avec en plus une autre donnée: la régularité au plus haut niveau, souligne-t-il. C’est cela le plus important. » Ses performances à Lyon font de lui un titulaire régulier en sélection du Brésil. À 30 ans, fort d’un contrat avc l’OL prolongé en août dernier jusqu’en 2008, il pense déjà à son rêve de gosse: remporter la Coupe du monde avec la Seleçao, l’an prochain en Allemagne.
En trouvant les ingrédients d’un nouveau mais difficile succès face à Ajaccio (3-2), l’Olympique lyonnais, sous la conduite d’un Juninho royal, poursuit sa belle échappée.
Grâce à cette victoire, dimanche à Gerland, conjuguée à la défaite de son dauphin, le PSG, à Marseille (1-0), le quadruple champion de France se donne de l’air en tête de la Ligue 1.
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