Ouverture à l’USJ de la conférence internationale des doyens des facultés de pharmacie d’expression française « Le Liban déterminé à rester le pays de la rencontre des cultures », souligne le ministre de l’Éducation

La faculté de pharmacie de l’USJ a accueilli hier la Conférence internationale des doyens des facultés de pharmacie d’expression française, en présence du ministre de l’Enseignement supérieur, Khaled Kabbani, du recteur de l’université, René Chamussy, et d’une vingtaine de doyens de facultés de pharmacie francophones, venant de France, du Canada, de la Guinée, de Tunisie, du Sénégal, de Roumanie et du Liban. Dans son allocution, M. Kabbani a salué la formation de « ce jeune réseau qui a su, en très peu de temps, ajouter ses activités à celles des autres réseaux universitaires, pour participer au renforcement du partage du savoir entre les universités francophones ». « C’est là, pour nous, un bel exemple de solidarité francophone qui nous réconforte et nous réjouit profondément », a-t-il ajouté, avant de poursuivre : « Vos réflexions sur la politique et les méthodologies d’évaluation des programmes d’études pharmaceutiques et des facultés de pharmacie francophones se rapprochent étroitement de nos réflexions sur l’évaluation des programmes de toutes les disciplines enseignées dans nos universités publiques et privées. » Évoquant la réforme que compte entreprendre le ministère au niveau de l’enseignement et de la recherche, M. Kabbani a déclaré : « Le ministère s’engage à étudier avec une attention particulière toute proposition émanant de votre conférence et de nos institutions partenaires pour nous aider à mieux mener à terme cette réforme. Le Liban est déterminé plus que jamais à demeurer le pays de la justice, de la liberté et de la rencontre des cultures et des civilisations, fondées sur le respect des principes des droits de l’homme sans lesquels paix et développement durables sont impossibles », a-t-il conclu. Après une allocution de Dolla Karam Sarkis, doyenne de la faculté de pharmacie de l’USJ, le père Chamussy a souligné « la difficulté certaine de mettre en place des programmes qui soient tout à la fois dignes de ce que la pharmacie doit être et dignes de chacune des autres professions avec lesquelles elle doit œuvrer ». « Difficulté confirmée du seul fait que, dans leur ensemble, ces métiers de la santé ne peuvent qu’être terriblement dépendants des évolutions scientifiques qui se font jour, tout autant que des exigences nouvelles qui émanent d’un ensemble sociétal qui ne manque pas de ressentir et d’exprimer des besoins toujours nouveaux », a-t-il ajouté. Puis abordant la question « essentielle » de la recherche, le recteur de l’USJ a annoncé « la mise en chantier d’une technopole vouée à la santé et qui permettrait aux chercheurs du campus des sciences médicales et du campus des sciences et technologies (…) de se retrouver pour définir ensemble les éléments les plus aptes à répondre aux besoins de la société moyen-orientale ». Et de conclure : « La confrontation des expériences de chacun en tous ces domaines pourra faire découvrir les voies nouvelles qui nous permettront d’aller vers plus d’excellence. » Les conférenciers poursuivront et clôtureront aujourd’hui leurs travaux.