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Actualités - CHRONOLOGIE

Fin d’époque pour la Grèce, championne d’Europe en 2004

La Grèce, vainqueur-surprise du championnat d’Europe en 2004, semble arriver à la fin d’un cycle, sa qualification pour la prochaine Coupe du monde, en juin et juillet 2006 en Allemagne étant plus que compromise. Après sa défaite 1-0 samedi au Danemark, sa troisième en onze matches de qualification, la Grèce se retrouve en quatrième position du groupe 2 de la zone Euro, dans lequel l’Ukraine est déjà qualifiée, et à moins d’un miracle, elle ne fera pas le voyage en Allemagne. Une victoire, hautement envisageable, du Danemark au Kazakhstan, dernier du groupe avec un point, ou de la Turquie en Albanie (5e), scellerait en effet le sort des champions d’Europe, quel que soit le résultat de leur ultime match contre la Géorgie. « Notre campagne est terminée. Nous attendons maintenant les résultats du tirage pour le prochain championnat d’Europe », lâche fataliste le milieu de terrain international de Bolton Stelios Giannakopoulos, considéré comme l’un des joueurs les plus réguliers en sélection. Les raisons de cette débâcle sont multiples. Pour Michalis Tsohos, du média sportif Sportime, l’échec de la Grèce tient en grande partie de sa toute fraîche renommée. À l’Euro, l’équipe était inconnue. Durant les éliminatoires, son jeu avait au contraire été disséqué. « L’équipe de Grèce a perdu l’avantage de la surprise. Tous les adversaires s’attendaient à jouer contre le champion d’Europe et avaient trouvé un antidote (à son jeu) », explique-t-il. Autre handicap, la cascade de blessures ayant frappé l’effectif grec. Selon Michalis Tsohos, « après l’Euro, l’équipe a malheureusement été privée de certains de ses meilleurs joueurs, blessés. La défense n’était plus aussi solide qu’avant ». Incertitude pour Rehhagel Un élément d’explication repris par l’entraîneur allemand de la Grèce, Otto Rehhagel, après la défaite à Copenhague. « La victoire du Danemark est juste. Notre problème sur ces derniers matches est que nous n’arrivons pas à marquer, ce qui s’est encore passé aujourd’hui (samedi). Nous perdons la balle trop rapidement. Au Portugal, j’avais la meilleure formation à ma disposition. Maintenant, ce n’est plus le cas », a déploré Rehhagel. « Cela dit, nous n’avons pas été éliminés (au Danemark), mais contre l’Ukraine, où nous étions meilleurs et où nous aurions mérité de gagner », a insisté Rehhagel. Le 8 juin, l’Ukraine s’était imposée 1-0 à Athènes malgré une domination très forte des Grecs, qui avaient eu de très nombreuses occasions, sans réussir à les concrétiser. Vraisemblablement éliminée, la Grèce doit à présent composer avec la démission éventuelle d’Otto Rehhagel. Son départ, alors que la Fédération grecque lui propose une extension de deux ans de son contrat, sonnerait le glas d’une union fructueuse de quatre ans. « M. Rehhagel est l’entraîneur le plus couronné de succès de l’histoire de l’équipe nationale grecque, mais ce sera à lui de choisir s’il reste ou non », estime le défenseur international Takis Fyssas, qui joue à Hearts of Midlothian (1re div. écossaise). « Nous, les joueurs, souhaitons qu’il reste, pour terminer ce qu’il a commencé ». Sinon une des plus belles pages du football grec sera bel et bien tournée.
La Grèce, vainqueur-surprise du championnat d’Europe en 2004, semble arriver à la fin d’un cycle, sa qualification pour la prochaine Coupe du monde, en juin et juillet 2006 en Allemagne étant plus que compromise.
Après sa défaite 1-0 samedi au Danemark, sa troisième en onze matches de qualification, la Grèce se retrouve en quatrième position du groupe 2 de la zone Euro, dans lequel...