Rechercher
Rechercher

Actualités

OMC - Réunion informelle à Zurich pour préparer la conférence de Hong Kong Conclave ministériel pour sortir de l’impasse agricole

Une quinzaine de ministres sont attendus aujourd’hui à Zurich pour tenter de sortir les négociations à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) de l’impasse agricole, à deux mois d’une réunion cruciale de l’ensemble des pays membres à Hong Kong. Les États-Unis, hôtes de la réunion informelle d’une demi-journée prévue dans un grand hôtel de la cité helvétique, ont invité les ministres du Commerce d’une quinzaine d’acteurs de l’OMC (Afrique du Sud, Australie, Brésil, Canada, Chine, Corée du Sud, Égypte, Hong Kong, Inde, Japon, Kenya, Malaisie, Mexique, Rwanda, Suisse et Union européenne). La réunion de Zurich ouvre une semaine d’intenses discussions sur le sort du cycle de libéralisation commerciale lancé à Doha (Qatar) en 2001. À Genève, les ministres du groupe des pays émergents du G20 (Brésil, Chine, Inde...) se retrouveront demain, avant une rencontre du Club des cinq (Australie, Brésil, Inde, États-Unis, UE), qui sera élargie mercredi au Japon et à la Chine. Jeudi, le nouveau patron de l’OMC, Pascal Lamy, doit faire la synthèse de l’état d’avancement des travaux en réunissant les 148 pays membres au siège de l’institution genevoise. Objectif : préparer la conférence ministérielle de Hong Kong, à qui M. Lamy a donné pour mission de ratifier les deux tiers du cycle de Doha. Les négociations auraient déjà dû être bouclées à la fin de l’an dernier, mais le différend Nord-Sud sur les aides versées aux agriculteurs des pays riches bloquent la discussion, qui doit désormais s’achever absolument avant la fin de 2006. Un accord sur l’agriculture est perçu comme un préalable à tout progrès sur les autres grands dossiers de la négociation, comme les produits industriels et les services. À la querelle Nord-Sud s’ajoute un différend entre l’UE et les États-Unis, les deux plus gros pourvoyeurs de subventions agricoles : Bruxelles demande aux Américains de réduire leurs aides directes aux paysans, tandis que Washington exige au préalable que les Européens abaissent leurs barrières douanières sur les importations agricoles. Une réunion à Paris, fin septembre, entre M. Portman et le commissaire européen au Commerce Peter Mandelson n’a pas permis de réduire le différend. M. Portman est sous la pression de son Congrès, et M. Mandelson de pays membres comme la France qui l’accusent de tout lâcher dans la négociation. Paris a annoncé vendredi que 13 pays de l’UE ont transmis à Bruxelles un mémorandum rappelant les « lignes rouges » agricoles « que la Commission ne doit pas dépasser dans les négociations ». Le négociateur de l’OMC pour l’agriculture, Crawford Falconer, a reconnu vendredi qu’il n’était pas parvenu à rapprocher les points de vue, même si les protagonistes ont commencé à parler chiffres. Il a averti que si les parties ne bougent pas durant la semaine qui s’ouvre, « il sera difficile de dire quel est l’intérêt d’organiser de nouvelles réunions ».
Une quinzaine de ministres sont attendus aujourd’hui à Zurich pour tenter de sortir les négociations à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) de l’impasse agricole, à deux mois d’une réunion cruciale de l’ensemble des pays membres à Hong Kong. Les États-Unis, hôtes de la réunion informelle d’une demi-journée prévue dans un grand hôtel de la cité helvétique, ont...