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La Chine a encore besoin de la Banque mondiale, selon Wolfowitz

La Chine continuera à avoir besoin de l’aide de la Banque mondiale tant que les importantes poches de pauvreté qui subsistent dans ce pays n’auront pas disparu, a affirmé hier à Tokyo le président de l’institution, Paul Wolfowitz. « Les prêts à la Chine sont actuellement de l’ordre d’un milliard de dollars par an. Il ne s’agit plus de la plus forte contribution au développement de la Chine, et le pays a de nombreuses autres sources de financement pour ses investissements », a déclaré M. Wolfowitz lors d’une conférence de presse. Cette aide « est justifiée parce qu’il existe encore un grand nombre de gens en Chine qui vivent dans la pauvreté. Il est de notre mission d’aider les gens n’importe où dans le monde à vivre mieux », a-t-il plaidé. « La Chine était, il y a vingt ans, le principal bénéficiaire de l’assistance de la Banque mondiale. Actuellement, elle est en train de passer du statut de grand bénéficiaire à celui d’important donateur, ce qu’elle va probablement devenir à l’avenir », a poursuivi M. Wolfowitz. Le président de la Banque mondiale s’exprimait au commencement d’une visite de trois jours à Tokyo. Il se rendra ensuite en Chine et en Russie.
La Chine continuera à avoir besoin de l’aide de la Banque mondiale tant que les importantes poches de pauvreté qui subsistent dans ce pays n’auront pas disparu, a affirmé hier à Tokyo le président de l’institution, Paul Wolfowitz. « Les prêts à la Chine sont actuellement de l’ordre d’un milliard de dollars par an. Il ne s’agit plus de la plus forte contribution au...