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Actualités - CHRONOLOGIE

P-O - Les mouvements palestiniens rejettent le recours aux armes pour régler des conflits internes Le calme règne à Gaza au premier jour du ramadan

Le calme régnait hier à Gaza, au premier jour du ramadan, après des heurts interpalestiniens meurtriers et une irruption de policiers armés au siège du Parlement dimanche et lundi. Parallèlement, hier soir, à l’issue d’une réunion à Damas, les divers mouvements palestiniens ont affirmé leur rejet du recours aux armes pour régler des conflits internes. «Les choses sont calmes et nous espérons que tout le monde respectera la loi et l’ordre public », a déclaré hier à l’AFP le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Tawfiq Abou Khoussa. En ce premier jour du mois de jeûne musulman, les rues de Gaza étaient moins animées que d’habitude et aucun homme armé, à part les forces de l’ordre, n’était visible dans les quartiers du centre-ville. Hier soir, les mouvements palestiniens, dont le Fateh et le Hamas, ont affirmé leur rejet du recours aux armes pour régler des conflits internes, à l’issue d’une réunion à Damas. « Tous les groupes palestiniens soulignent la nécessité d’interdire le recours aux armes pour régler des conflits internes », selon un communiqué lu par Farouk Kaddoumi, chef du Fateh. Trois Palestiniens, dont un officier de police, ont été tués et plus de 50 autres blessés dimanche lors de violents affrontements ayant opposé la police et des activistes du mouvement radical Hamas. Dans un communiqué, le ministère de l’Intérieur a affirmé que « les meurtriers » des trois Palestiniens seraient poursuivis par les autorités « et traduits en justice ». Il s’agit des premiers heurts interpalestiniens de cette ampleur depuis la fin, le 12 septembre, du retrait israélien de la bande de Gaza après 38 ans d’occupation. Interrogé sur ces heurts, le président du bureau politique du Hamas, Khaled Mechaal, les a condamnés hier, en soulignant que, pour les Palestiniens, « la priorité doit être la libération des territoires occupés et la réalisation de leurs droits nationaux ». Lundi, des dizaines de policiers armés, certains tirant en l’air, ont fait irruption au siège du Parlement à Gaza pour protester contre la mort de leur collègue lors des heurts et l’incapacité de l’Autorité palestinienne à mater le Hamas. Les députés de la bande de Gaza participaient par vidéoconférence à une séance du Parlement à Ramallah (Cisjordanie) consacrée à l’anarchie sécuritaire lorsque les policiers ont fait irruption dans les locaux. La séance, à l’issue de laquelle les députés ont voté une motion appelant le dirigeant Mahmoud Abbas à mettre en place un nouveau gouvernement, a été momentanément interrompue. Aucun commentaire n’a pu être obtenu auprès de la présidence de l’Autorité palestinienne sur les suites que M. Abbas entend donner à cette motion, qui l’enjoint de former un nouveau cabinet dans un délai de deux semaines. Un haut responsable, parlant sous le couvert de l’anonymat, a toutefois affirmé à l’AFP que M. Abbas maintiendrait « probablement » le Premier ministre Ahmed Qoreï et le chargerait de former un nouveau gouvernement. En Cisjordanie, une Palestinienne a été tuée hier à un barrage de l’armée israélienne dans la région de Naplouse, après avoir poignardé une soldate. Haïfa Hindiyeh, 36 ans, mariée et mère de cinq enfants, a lacéré le visage de la soldate israélienne au barrage de Hawara à l’aide d’un couteau avant que d’autres militaires n’ouvrent le feu sur elle. En Israël, la population juive célèbre depuis lundi soir et jusqu’à aujourd’hui le nouvel an juif. Les services de sécurité ont été placés en état d’alerte de crainte d’attentats palestiniens.
Le calme régnait hier à Gaza, au premier jour du ramadan, après des heurts interpalestiniens meurtriers et une irruption de policiers armés au siège du Parlement dimanche et lundi. Parallèlement, hier soir, à l’issue d’une réunion à Damas, les divers mouvements palestiniens ont affirmé leur rejet du recours aux armes pour régler des conflits internes.
«Les choses sont calmes et...