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Actualités - CHRONOLOGIE

SOCIÉTÉ

Les femmes désormais moins coincées côté sexe Ce sont les jeunes femmes qui contribuent le plus à faire tomber les tabous sexuels, selon une étude publiée par l’Université de San Diego (Californie) et qui compile cinq décennies d’enquêtes sur la sexualité des jeunes en Amérique du Nord. De 1943 à 1999, la proportion de jeunes femmes approuvant le sexe avant le mariage a augmenté de 12 à 73 %, contre 40 à 79 % chez les hommes, tandis que la proportion de femmes se définissant comme « sexuellement actives » a augmenté de 13 à 47 % et que l’âge moyen de la première relation sexuelle chez les femmes est passé de 19 à 15 ans, contre 18 à 15 ans pour les hommes. « Le changement d’opinion des jeunes femmes à propos du sexe avant le mariage a été énorme », a estimé Jean Twenge, professeur de psychologie à l’Université de San Diego et coauteur de cette étude. Pour elle, « l’environnement culturel influe plus sur les femmes que les hommes, et c’est vrai pour tous les comportements ».Les chercheurs ont compilé 530 études menées de 1943 à 1999 aux États-Unis et au Canada, auxquelles 269 649 personnes âgées de 12 à 27 ans avaient répondu au total. « À ma connaissance, c’est l’étude la plus complète sur les changements de comportements sexuels jamais réalisée », a indiqué le professeur Twenge. Les auteurs de l’étude ont souligné que le sexe oral avait connu une forte progression, 48 % des hommes le pratiquant en 1969, contre 72 % en 1993. Chez les femmes, ces chiffres sont passés lors de la même période de 42 % à 71 %. « Le sexe oral est devenu plus acceptable. Dans les générations précédentes, il était considéré comme dégoûtant. Maintenant, les jeunes le voient comme une autre façon d’avoir des relations sexuelles », a indiqué Mme Twenge. « Cela fait aussi partie du comportement général qui s’éloigne du mariage et de la reproduction et favorise le plaisir », a-t-elle ajouté. Mais en raison de l’épidémie de sida, les jeunes ont aussi moins de partenaires sexuels, tout en ayant plus de relations sexuelles. L’étude est publiée dans la dernière livraison de la Review of General Psychology de l’Association des psychologues américains. Changer de sexe avec l’aide... de ses parents Les parents d’un adolescent de 15 ans ont déclenché une procédure judiciaire inédite dans la province argentine de Cordoba, afin d’obtenir pour leur fils le droit de recevoir un traitement hormonal préalable à une opération chirurgicale pour changer de sexe. Si elle aboutit, cette procédure, déposée devant la cour d’appel de Villa Dolores, ferait jurisprudence, compte-tenu de l’âge de l’adolescent et du fait que la demande ait été présentée par les parents. Le jeune homme, né Marco mais qui se fait appeler Natalia, a expliqué à la chaîne de télévision régionale Cadena 3 qu’il se « sentait femme » et raconté avoir réussi à gagner le soutien de son père, Javier, médecin de 50 ans, et sa mère, Alicia, professeur de 45 ans. Il y a deux ans, « la bombe que j’avais en moi a explosé. J’ai essayé de me tuer parce que personne ne me comprenait. J’ai pris des comprimés et quand je me suis réveillé, mes parents étaient à mes côtés », a confié l’adolescent qui a un frère de 18 ans et une sœur de 13 ans. « Tout ce qui était masculin me causait une phobie. J’ai donc suivi un traitement hormonal et à présent je veux une vaginoplastie », a déclaré le jeune homme qui doit attendre sa majorité (21 ans) pour se faire opérer. « Mon fils est né biologiquement garçon, mais son sexe psychologique est féminin », a expliqué de son côté le père à la radio Continental de Buenos Aires, confiant que les premiers signes de sa différence apparurent dès l’âge de trois ans. Durant l’enfance, son fils aimait s’habiller avec les vêtements de sa mère et préférait la compagnie des petites filles pour jouer. Il ne pratiquait quasiment jamais de sport, n’osait pas se montrer torse nu et faisait preuve d’une sensibilité exacerbée. Ses proches ont également raconté que lorsqu’il s’est travesti en femme, ses difficultés d’expression ont disparu et qu’il a pu commencer à dialoguer avec ses parents et se faire des amis facilement.
Les femmes désormais
moins coincées côté sexe
Ce sont les jeunes femmes qui contribuent le plus à faire tomber les tabous sexuels, selon une étude publiée par l’Université de San Diego (Californie) et qui compile cinq décennies d’enquêtes sur la sexualité des jeunes en Amérique du Nord. De 1943 à 1999, la proportion de jeunes femmes approuvant le sexe avant le mariage a...