À suivre cette semaine BNP Paribas et Société générale

Par l’équipe des marchés de FFA Le secteur bancaire français a retenu l’attention des marchés la semaine dernière avec une envolée des cours de la Société générale à plus de 95 euros (contre environ 90 euros il y a dix jours) et de BNP Paribas (en hausse de plus de 5 % à 63 euros), portés par de nouvelles spéculations sur leur éventuel « mariage », notamment après la publication d’une étude de la banque suisse UBS dont le « modèle de fusion » se traduit par une hausse de 8 % des bénéfices du groupe fusionné BNP Paribas-Société générale. Mais le directeur général de BNP Paribas a écarté cette hypothèse en soulignant au Figaro que cette opération « présenterait des risques d’exécution considérables » et qu’elle est de ce fait « exclue de son champ de réflexion ». Le nom de BNP Paribas a souvent été cité par le passé comme repreneur possible de Fortis, Dexia ou Société générale. La hausse du titre BNP Paribas a aussi été relayée par un relèvement de recommandation de Goldman Sachs qui s’attend à une bonne surprise sur les résultats du troisième trimestre de l’établissement bancaire. Dans une note diffusée mercredi dernier, Goldman Sachs annonce avoir rehaussé de « performance en ligne » à « sur-performance » son opinion sur le titre BNP Paribas, en raison des conditions exceptionnellement bonnes sur les marchés financiers au troisième trimestre, ce qui devrait se répercuter sur les résultats de sa filiale de banque de financements et d’investissements. La nouvelle prévision de bénéfice pour 2006 est supérieure de 10 % au consensus, dans la mesure où la plupart des divisions ont déjà pratiquement atteint le niveau d’activité nécessaire pour la réalisation de cet objectif. Dans la mesure où le « mariage » ne semble pas imminent, il nous semble plus prudent d’acheter sur repli. Cette analyse est donnée à titre indicatif. Elle ne saurait engager la responsabilité de « L’Orient-Le Jour ».