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Actualités - OPINION

Changes et Bourses Résistance de l’euro

L’euro a présenté une grande résistance hier face à un dollar soutenu par un marché de l’emploi américain robuste et une troisième estimation de la croissance aux États-Unis au 2e trimestre qui a fait ressortir un indice des prix à la consommation en hausse (voir par ailleurs). Les opérateurs ont donc été très influencés momentanément par l’annonce d’un sensible recul des demandes hebdomadaires d’allocations chômage aux États-Unis de 79 000 au cours de la semaine close le 24 septembre pour s’établir à 356 000. Ce développement, qui a été lié par le département américain du Travail à des créations d’emplois entraînées par les travaux de reconstruction et de réparation des dégâts causés par le cyclone Katrina, n’a pu avoir qu’un impact passager et n’a pas pu aider le dollar à préserver ses gains durablement. Il en est de même après que les intervenants eurent appris que l’indice des prix de base à la consommation aux États-Unis sur l’ensemble du 2e trimestre a été révisé en hausse, à 1,7 % contre 1,6 % lors d’une précédente estimation. Quoique toute indication d’inflation robuste contribue à renforcer le sentiment que la Fed va continuer de relever ses taux d’intérêt pour maîtriser les prix, le dollar n’a pas pu mettre aussi ce phénomène à profit, les opérateurs ayant largement anticipé cette perspective. De ce fait, le petit sursaut du billet vert observé hier n’était pas appelé à durer après qu’il se fut heurté au seuil de résistance de 1,20 $ pour un euro. À cet égard, les analystes ont noté qu’après la fin du mois de septembre, c’est-à-dire à partir de lundi, les flux de rapatriements de capitaux aux États-Unis par les multinationales américaines opérant à l’étranger devraient traditionnellement se tarir. Cela étant, les spéculations à la hausse du dollar ne tardaient pas à tourner court, nombre d’opérateurs n’ayant pas trouvé dans ce phénomène un facteur de soutien au billet vert. En effet, l’euro, qui avait frôlé au passage le seuil de 1,20 $, est parvenu à achever la journée à New York non loin de ses derniers niveaux de la veille, soit à 1,2040 $ contre 1,2035 $. Les Bourses diversement orientées La Bourse américaine a rebondi hier en fin de journée, après avoir passé la matinée dans le rouge. Elle a été soutenue par le recul soudain des prix du brut qui avait ouvert en forte hausse. Il y a eu de bonnes nouvelles économiques, aussi bien sur le front de l’emploi que sur celui de la croissance du PIB, qui ont apporté un certain soutien à la cote. En outre, on a relevé des mouvements sur plusieurs sociétés, liés à des ajustements de portefeuilles d’investisseurs institutionnels avant la fin du trimestre, qui ont également donné des couleurs au marché. Au contraire, les Bourses européennes, qui avaient touché la veille des plus hauts de 40 mois, ont fini en baisse. La remontée des prix pétroliers a incité les opérateurs à la prudence. Ce sentiment n’a pas tardé à peser sur les sociétés consommatrices d’énergie sous la conduite du secteur automobile en hausse continue depuis cinq séances. La cote européenne a été plombée aussi par le secteur de la distribution et les minières. À la Bourse de Beyrouth, les actions A et B de Solidere ont continué sur leur lancée de la veille, remontant de 13,18 $ à 13,27 $ et de 13,06 $ à 13,26 $ respectivement. Élie KAHWAGI
L’euro a présenté une grande résistance hier face à un dollar soutenu par un marché de l’emploi américain robuste et une troisième estimation de la croissance aux États-Unis au 2e trimestre qui a fait ressortir un indice des prix à la consommation en hausse (voir par ailleurs). Les opérateurs ont donc été très influencés momentanément par l’annonce d’un sensible recul des...