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FESTIVAL DE RUE - Aujourd’hui, à 18h30, devant le Centre Hamra «White Coffee», ou le Beyrouth cosmopolite d’Omar Rajeh

Quatre danseurs affublés de masques à gaz envahiront la rue Hamra, aujourd’hui, à 18h30. Leur gestuelle est puissante, percutante. De leurs pas dynamiques, ils arpentent la rue, assaillent les mémoires. En signant cette chorégraphie énergique et significative, Omar Rajeh décrit son Beyrouth. Un Beyrouth cosmopolite qui doit sa couleur aux nombreux envahisseurs qui se sont succédé à travers les âges. Qu’est devenue cette ville qui palpite chaque jour avec ses tourments et ses joies ? Béryte ou Beyrouth ? Quel nom porte-t-elle ? Telles sont les interrogations soulevées par Alain Saadé, Bilal Abdallah et Jamal Kreyyem, les danseurs de Maqamat (formation d’Omar Rajeh). Créée en 2002 par Rajeh (diplômé de danse à Londres), cette troupe sillonne, depuis, Hambourg, Tunis et Barcelone avec des spectacles aussi variés que novateurs. Dans ce spectacle de rue, les questions qu’ils se posent sont à leur tour posées au public à la fin de la performance. Beyrouth est-elle cette ville qu’on a connue ou que nos parents ont connue ? Qui saura répondre ? Sur fond de musique électronique qui crée le vertige, seuls les gestes et le rythme sont éloquents. Les danseurs se ruent l’un sur l’autre, s’entrelacent, s’entrechoquent, s’embrassent ou se séparent. Ils sont ces habitants de Beyrouth, sans visage et sans nom, perdus dans une mêlée qu’ils n’ont pas désirée. À la recherche de leur identité ? Ou de l’identité de leur ville … C.K.
Quatre danseurs affublés de masques à gaz envahiront la rue Hamra, aujourd’hui, à 18h30. Leur gestuelle est puissante, percutante. De leurs pas dynamiques, ils arpentent la rue, assaillent les mémoires. En signant cette chorégraphie énergique et significative, Omar Rajeh décrit son Beyrouth. Un Beyrouth cosmopolite qui doit sa couleur aux nombreux envahisseurs qui se sont succédé à...