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Actualités - OPINION

En gros plan La mort avant l’hommage : Robert Wise

Étrange coïncidence que n’aurait pu imaginer même un scénariste hollywoodien. Robert Wise est mort juste avant de se rendre en Espagne, où le Festival international du film devait lui consacrer une rétrospective (la section des rétrospectives est une des plus passionnantes de cette grande rencontre du cinéma mondial). L’hommage, du même coup, se dédoublait. À coup sûr, Wise a été un cinéaste de talent, un touche-à-tout inspiré qui a abordé tous les genres, comme tous les réalisateurs importants des « années d’or » d’Hollywood. Bref passage en revue : Les milieux de la boxe, combines y compris (The Set-Up – 49) – le big business (Executive Suite – 54) – le péplum (Helen of Troy – 55 – où jouait Brigitte Bardot !) – le musical (West Side Story – 61 – coréalisé avec Jerome Robbins) – la grande « aventure » avec musique (The Sound of Music – 65 – un énorme succès) – l’action dramatique-exotique (The Sand Pebbles – 66 – avec Candice Bergen, alors passée par Beyrouth). On pourrait y ajouter une ou deux incursions dans le domaine fantastique. Il importe de souligner que Wise, au début de sa carrière, avait travaillé sur le montage du chef-d’œuvre d’Orson Welles, Citizen Kane, un des titres illustres de l’histoire du septième art. Alors, un cycle Wise en ciné-club chez nous ? Le choix est vaste. J.-P. GOUX-PELLETAN

Étrange coïncidence que n’aurait pu imaginer même un scénariste hollywoodien. Robert Wise est mort juste avant de se rendre en Espagne, où le Festival international du film devait lui consacrer une rétrospective (la section des rétrospectives est une des plus passionnantes de cette grande rencontre du cinéma mondial). L’hommage, du même coup, se dédoublait. À coup sûr, Wise a...