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Actualités - CHRONOLOGIE

Allemagne Le SPD et les Verts ouvrent le bal des tractations politiques

Les sociaux-démocrates du chancelier sortant Gerhard Schröder et leurs alliés verts de Joschka Fischer, qui a personnellement jeté l’éponge, ouvrent le bal pour tenter de dénouer la crise après leur échec dimanche. Aujourd’hui, ce sera au tour de la CDU-CSU d’Angela Merkel, confirmée lundi à la présidence du groupe parlementaire malgré sa demi-victoire ce week-end, de prendre langue avec les libéraux du FDP. Plus tard dans la journée, le SPD a invité la formation conservatrice de Merkel à venir discuter de la façon de sortir de l’impasse. Comme le gouvernement Schröder, les chrétiens-démocrates de Merkel n’ont pas été capables d’obtenir une majorité claire pour gouverner avec l’appoint des centristes du FDP, leur « allié naturel ». Ce blocage (moins d’un point sépare les performances des partis de Merkel et de Schröder) a amené les deux principaux partis à envisager toutes sortes d’alliances imprévues et à l’appellation colorée, pour conserver ou prendre le pouvoir. On parle ainsi de « coalition feux tricolores » et de « coalition jamaïcaine », en référence aux couleurs par lesquelles se définissent traditionnellement les partis outre-Rhin : « rouge » pour le SPD, « jaune » pour le FDP, « vert » pour les Grünen et « noir » pour la CDU-CSU. Le nouveau Bundestag doit se réunir d’ici au 18 octobre, date à laquelle le ou la candidate à la chancellerie devrait avoir formé une coalition viable. La solution de rechange serait une « grande coalition » associant les sociaux-démocrates aux chrétiens-démocrates, une alliance qui ne s’est produite qu’une seule fois dans l’histoire de l’Allemagne depuis 1945. Mais le problème se complique cette fois par la « guerre des chefs » qui fait rage entre Merkel et Schröder, qui ne cachent pas leur animosité personnelle et convoitent tous les deux la chancellerie. Dans un entretien publié hier dans le quotidien économique Handelsblatt, un haut responsable de la CDU, Wolfgang Schäuble, croit aux chances d’une « coalition jamaïcaine » faute de mieux.

Les sociaux-démocrates du chancelier sortant Gerhard Schröder et leurs alliés verts de Joschka Fischer, qui a personnellement jeté l’éponge, ouvrent le bal pour tenter de dénouer la crise après leur échec dimanche. Aujourd’hui, ce sera au tour de la CDU-CSU d’Angela Merkel, confirmée lundi à la présidence du groupe parlementaire malgré sa demi-victoire ce week-end, de prendre...