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Actualités - CHRONOLOGIE

Sharon promet de relier la colonie de Maalé Adoumim à Jérusalem Israël et l’Europe discutent de l’envoi d’une force multinationale à la frontière de Gaza

Revenu hier après-midi en Israël après avoir été félicité à l’ONU pour le retrait de Gaza, le Premier ministre Ariel Sharon s’est déclaré déterminé à maintenir la « continuité territoriale » entre Jérusalem et Maalé Adoumim, la plus grande colonie de Cisjordanie. Concernant la sécurité frontalière, l’État hébreu mène actuellement des discussions « positives » avec l’Union européenne sur la possibilité d’envoyer une force multinationale au sud de la bande de Gaza. Le Premier ministre israélien Ariel Sharon s’est déclaré déterminé à relier à Jérusalem la colonie de Maalé Adoumim, lors d’un discours devant des responsables de la communauté juive américaine à New York. « Je peux vous assurer qu’il y aura une continuité territoriale entre Jérusalem et Maalé Adoumim », a déclaré dimanche le Premier ministre dans une allocution dont la radio israélienne a retransmis hier des extraits. Il a affirmé que cette « continuité territoriale » d’ouest en est n’empêcherait pas une continuité territoriale entre le nord et le sud de la Cisjordanie. « Il y a différents moyens pour maintenir une continuité territoriale entre la Samarie (nord de la Cisjordanie) et la Judée (sud de la Cisjordanie) tout en reliant Maalé Adoumim à Jérusalem », a-t-il assuré. Il faisait allusion à divers projets de construction de tunnels ou de ponts qui permettraient à des Palestiniens de circuler entre les deux parties de ce territoire, sans être stoppés à un barrage militaire israélien. En dépit de ces projets, Israël s’est engagé pour l’heure auprès des États-Unis à geler la construction en masse entre Maalé Adoumim et Jérusalem, avait indiqué début septembre le Premier ministre par intérim Ehud Olmert. Il avait réaffirmé qu’au bout du compte, le « projet sera réalisé » afin de créer une continuité territoriale entre Maalé Adoumim (28 000 habitants) et des quartiers de colonisation de Jérusalem-Est, occupée et annexée depuis 1967, dont cette implantation urbaine est distante d’une dizaine de kilomètres. Le projet porte sur la construction d’un nouvel ensemble de 3 500 unités de logement dans le secteur dit E-1. Il a été vivement dénoncé par les Palestiniens, dans la mesure où il coupe pratiquement en deux la Cisjordanie, rendant problématique la constitution d’un État indépendant. Parallèlement, l’État hébreu mène des discussions avec l’Union européenne (UE) en vue d’un accord sur le déploiement d’observateurs internationaux à la frontière entre la bande de Gaza et l’Égypte, a indiqué hier un responsable israélien. « Le bureau du vice-Premier ministre israélien, Shimon Peres, et l’UE sont en contact depuis six mois sur cette question », a déclaré à l’AFP ce responsable qui a requis l’anonymat. L’Union européenne, principal bailleur de fonds des Palestiniens, s’est déclarée prête à accroître ses efforts pour aider au succès du retrait israélien de la bande de Gaza, signalant sa volonté de renforcer son influence dans la région. Mais Israël a exprimé des réticences, reprochant régulièrement à certains pays de l’UE des positions jugées trop favorables aux Palestiniens. De son côté, le leader palestinien Mahmoud Abbas a affirmé hier que la réouverture du terminal de Rafah entre la bande de Gaza et l’Égypte nécessitait un accord international sur les modalités de passage. « L’accord doit être sous contrôle égypto-palestinien mais les modalités d’entrée et de sortie doivent faire l’objet d’un accord international », a déclaré M. Abbas à la presse lors de l’inauguration d’un nouvel hôpital à Gaza. « L’Autorité a réussi à réparer en trois jours ce que l’occupation avait détruit au terminal de Rafah qui est en train d’être équipé en vue de sa réouverture aux citoyens 24 heures sur 24 afin que Gaza ne devienne pas une grande prison », a-t-il ajouté. Israéliens et Palestiniens se sont mis d’accord pour qu’il n’y ait plus de présence israélienne au terminal de Rafah, fermé depuis le 7 septembre dans le cadre du retrait israélien de la bande de Gaza. Mais Israël exige de pouvoir contrôler, tant pour des raisons sécuritaires qu’à cause des accords douaniers, les marchandises, et dans un premier temps les personnes, entrant dans la bande de Gaza depuis l’Égypte, quitte à les inspecter dans un autre point de passage, Kerem Shalom, en territoire israélien à la limite de la bande de Gaza et de l’Égypte.
Revenu hier après-midi en Israël après avoir été félicité à l’ONU pour le retrait de Gaza, le Premier ministre Ariel Sharon s’est déclaré déterminé à maintenir la « continuité territoriale » entre Jérusalem et Maalé Adoumim, la plus grande colonie de Cisjordanie. Concernant la sécurité frontalière, l’État hébreu mène actuellement des discussions « positives » avec...