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Actualités - CHRONOLOGIE

La violence se poursuit avec notamment l’assassinat d’un député kurde Le Parlement irakien adopte le projet final de Constitution

Le Parlement irakien a donné hier son feu vert à l’impression du projet de Constitution soumis au référendum le 15 octobre alors que la violence s’est poursuivie avec notamment l’assassinat d’un député kurde. Le Parlement irakien a finalement approuvé hier, après des mois de laborieuses tractations entre les communautés chiite, sunnite et kurde, le projet de Constitution qui sera soumis à référendum le 15 octobre. Le vice-président de l’Assemblée, Hussein al-Chahristani, a déclaré que la mouture votée par les députés ne serait plus modifiée. « Le projet va être présenté aux Nations unies et sera bientôt soumis au peuple irakien », a déclaré al-Chahristani. Le texte adopté sera soumis sans amendement, le mois prochain, à l’approbation du corps électoral. L’ONU n’a plus que quelques semaines pour en imprimer cinq millions d’exemplaires en vue du référendum. « L’impression prendra environ dix jours », a dit un membre de la représentation des Nations unies, présent à la Chambre, en précisant que quatre millions d’exemplaires seraient imprimés en arabe et un million en kurde. Le projet définitif a repris l’essentiel des modifications apportées au texte quand il a été présenté aux Nations unies mercredi dernier à Bagdad. La seule modification d’importance depuis lors concerne l’article 3, dans lequel est supprimée la mention que le « peuple arabe (de l’Irak) fait partie de la nation arabe ». Les Arabes sunnites ont jugé que cette précision sous-entendait que l’Irak ne faisait pas partie de la nation arabe. « Les modifications apportées au texte n’apportent rien » aux demandes des sunnites, a estimé Salah Motlak, un membre de cette communauté qui a participé au comité de rédaction. Il a annoncé le lancement d’une campagne à travers le pays pour rejeter le projet de Constitution lors du référendum et appelé tous les opposants à se rassembler autour d’un front uni contre le texte. La séance de l’Assemblée s’est ouverte par une minute de silence à la mémoire du député kurde de la liste kurde, Faris Nasir Hussein, assassiné samedi soir par des inconnus armés alors qu’il se rendait à Bagdad. Un collègue kurde de Hussein, Haydar Kassem Chenchu, a été blessé et un chauffeur et un garde du corps sont morts dans cette attaque contre leur convoi, survenue à Mouchahadah, à 30 km au nord de Bagdad. Il s’agit du troisième membre du Parlement, issu des élections du 30 janvier dernier, a être assassiné, après la mort du doyen de la Chambre, Dhari al-Fayad, le 28 juin, et celle de Lamiya Abed Khaddouri le 27 avril. Dans d’autres violences, onze Irakiens, dont huit membres des forces de sécurité, ont été tués dans des attaques au nord de Bagdad, selon des sources sécuritaires. En outre, un soldat américain a été tué samedi par l’explosion d’un engin piégé près d’al-Asad, dans l’ouest de l’Irak. Par ailleurs, cheikh Ahmad al-Fartoussi, commandant pour la ville méridionale de Bassora de l’Armée du mehdi, la milice de l’organisation du chef radical chiite Moqtada Sadr, a été interpellé à son domicile dans une opération conjointe des forces britanniques et de la police irakienne. Il est soupçonné de liens avec des actes terroristes, selon l’armée britannique. D’autre part, un groupe armé sunnite lié au réseau el-Qaëda en Irak a menacé sur un site Internet islamiste d’attaquer le gouvernement et des infrastructures en réponse à l’offensive menée par les forces américaines et l’armée irakienne dans la ville de Tall Afar, dans le nord-est de l’Irak, près de la frontière syrienne. Poutine pour un calendrier du retrait US Enfin, le président russe Vladimir Poutine a estimé dans une interview publiée hier par le Kremlin que les États-Unis et leurs alliés devraient fixer une date limite pour le retrait de leurs soldats déployés en Irak. Poutine a jugé que ce retrait devait avoir lieu d’ici à un ou deux ans, mais a ajouté que le calendrier devrait s’appuyer sur le niveau de sécurité en Irak.
Le Parlement irakien a donné hier son feu vert à l’impression du projet de Constitution soumis au référendum le 15 octobre alors que la violence s’est poursuivie avec notamment l’assassinat d’un député kurde.
Le Parlement irakien a finalement approuvé hier, après des mois de laborieuses tractations entre les communautés chiite, sunnite et kurde, le projet de Constitution qui...