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Le Premier ministre israélien félicité à gauche, mais accusé par la droite de virer de bord

Les propos conciliants prononcés par Ariel Sharon devant le sommet de l’ONU semblaient hier avoir modifié le paysage politique israélien à défaut d’avoir bouleversé la donne diplomatique dans la région. « Les Palestiniens seront toujours nos voisins. Nous les respectons et nous ne souhaitons pas les dominer. Ils ont eux aussi droit à la liberté et à une entité nationale souveraine », a déclaré jeudi le Premier ministre israélien dans sa première intervention devant l’Assemblée générale. Les propos de l’ancien champion de la droite israélienne lui ont valu d’être accusé par celle-ci de trahison et félicité par la gauche. Entre-temps, l’image de cet ancien général physiquement imposant et politiquement intransigeant, surnommé le « bulldozer », s’est lissée aux yeux du monde parce qu’il a su mener à bonne fin son plan de retrait de Gaza potentiellement périlleux. « L’homme qui, durant les quatre dernières décennies, a intimidé, menacé, torpillé, empêché, montré du doigt et tonné de sa voix sèche, a remis hier les pendules à l’heure et s’est lui-même remis en question », écrivait hier Maariv dans un éditorial.

Les propos conciliants prononcés par Ariel Sharon devant le sommet de l’ONU semblaient hier avoir modifié le paysage politique israélien à défaut d’avoir bouleversé la donne diplomatique dans la région. « Les Palestiniens seront toujours nos voisins. Nous les respectons et nous ne souhaitons pas les dominer. Ils ont eux aussi droit à la liberté et à une entité nationale...