Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Un peu plus de...

José Garcia, un génie du jeu La télé mène à tout… José Garcia en est le parfait exemple. Le bon exemple ! À l’instar d’un Jamel Debouze, de Kad et Olivier ou d’Eric et Ramzy et, bien sûr, du grand Alain Chabat, José Garcia, l’ex-chauffeur de salle de Nulle part ailleurs sur Canal +, est passé avec brio du petit au grand écran. Doux dingue, ce génie du jeu est aujourd’hui un des meilleurs acteurs de sa génération en France. Malheureusement, son talent d’acteur n’a pas souvent été exploité à bon escient. José Garcia, s’il est vrai qu’il a commencé dans un registre bien gras, est un acteur à multiples facettes. Doué, voire même surdoué, le petit génie né en 1966 a commencé à Canal + comme chauffeur de salle ! C’est Antoine De Caunes qui le remarque et qui le fait travailler à ses côtés comme « chroniqueur » face à Philippe Gildas lors de la grande époque de Nulle part ailleurs. Si vous ne vous en rappelez pas, courez vite vous procurer le DVD de ce duo irrésistible ! Avec un net goût pour le travestissement, Garcia était tour à tour pétasse, mafieux, blonde peroxydée ou abruti fini. Inoubliable dans son imitation de Robert de Niro avec la réplique culte « You talkin’ to me » ou dans sa caricature de Cyndi Crawford, José Garcia a commencé au cinéma dans de minuscules rôles dans des films sérieux. En 1995, il tourne aux côtés de Vanessa Paradis et de Depardieu dans Elisa de Jean Becker. L’année suivante, c’est dans Beaumarchais l’insolent qu’on le retrouve. Rien de vraiment grandiose jusqu’à 1997 qui va marquer un grand tournant dans la vie de José Garcia. Il est cette année-là le looser, le simpliste, le profiteur de La vérité si je mens, le fantastique Serge Bénamou. Son jeu est tellement hilarant, qu’en 2001 son personnage devient le rôle principal du deuxième opus. À partir de ce moment-là l’acteur, celui que l’on qualifie un jour de petit, un jour de gros, enchaîne les films… Des comédies, des films d’auteur et des rôles à contre-emploi. Rien qu’en 2000, on le voit dans Jet Set, La vérité 2, mais aussi dans Extension du domaine de la lutte, l’adaptation cinématographique du premier roman de Michel Houellebecq par Philippe Harel. D’ailleurs, on va bientôt le retrouver dans l’adaptation des Particules élémentaires du même auteur, toujours sous la direction de Philippe Harel qui l’a aussi dirigé l’année dernière dans Tu vas rire mais je te quitte. Le Cours Florent et même L’Actor’s Studio ont vu passer José Garcia qui, à travers sa femme, a eu un film à sa gloire : Rire et châtiment. Ce funambule du jeu est exceptionnel et même s’il nous fait souvent rire, il est un excellent acteur dans les rôles tragiques que l’on a eu l’audace de lui proposer. Dans Après vous, de Pierre Salvadori, il donne avec brio la réplique à Daniel Auteuil. À la fois sincère, naïf, drôle, émouvant, José Garcia a enfin trouvé LE rôle qui lui a permis de démontrer qu’il n’était pas seulement un bouffon, un nouveau Louis de Funès auquel la presse aime souvent le comparer, mais aussi un acteur, un vrai. C’est Costa Gavras qui lui a donné ce rôle dans Le couperet. Enfin tragique, José Garcia a fait ce qu’il a toujours rêvé de faire : jouer. À voir donc, puisqu’il sort cette semaine en DVD, en attendant Les particules…

José Garcia, un génie du jeu

La télé mène à tout… José Garcia en est le parfait exemple. Le bon exemple ! À l’instar d’un Jamel Debouze, de Kad et Olivier ou d’Eric et Ramzy et, bien sûr, du grand Alain Chabat, José Garcia, l’ex-chauffeur de salle de Nulle part ailleurs sur Canal +, est passé avec brio du petit au grand écran. Doux dingue, ce génie du jeu est...