Le ministère de l’Agriculture vigilant

Le ministère de l’Agriculture minimise le danger qui pèse sur le Liban et le Moyen-Orient concernant le virus de la grippe aviaire. Les responsables affirment en fait que « nos fermes sont bien isolées et les techniques modernes d’élevage sont appliquées dans le pays depuis 1956 ». Ils expliquent, par ailleurs, que le Liban est autosuffisant et qu’il n’importe pas, par conséquent, des volailles de l’étranger. Bien au contraire, le Liban est prêt à exporter les volailles, « d’autant que chez nous les standards adoptés dans le domaine de l’élevage sont conformes aux critères internationaux ». Le ministère a d’ailleurs interdit l’importation de volailles vivantes des pays où le virus a déjà été signalé, notant que la liste des pays est constamment mise à jour. De plus, le ministère qui applique les recommandations de la FAO, de l’OIE et de l’OMS a pris des mesures préventives qui consistent à effecteur de façon périodique un dépistage du virus et à vacciner les volailles contre les souches peu pathogéniques de la grippe aviaire. Et le ministère de mettre en garde contre le danger que pourront représenter les volailles élevées dans des basses-cours et qui sont en contact direct avec le milieu sauvage. Jusqu’à présent, ces volailles sont exemptes du virus, des tests de dépistage ayant été effectués sur elles. Le ministère précise enfin que des mesures de biosécurité conformes aux standards internationaux sont appliquées dans toutes les fermes du Liban.