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Actualités - CHRONOLOGIE

MOSTRA - La remise du prestigieux Lion d’or aura lieu ce soir Un thriller et une comédie à l’italienne clôturent la compétition vénitienne

Une comédie à l’italienne, « La seconda notte di nozze » de Pupi Avati, et un thriller basé sur un roman de John Le Carré, « The constant gardener », ont clôturé hier la compétition au Festival de Venise, avant la remise du prestigieux Lion d’or aujourd’hui soir. The constant gardener (La constance du jardinier) du Brésilien Fernando Meirelles débute par la découverte dans le nord du Kenya du cadavre de la jeune et brillante Tessa Quayle (Rachel Weisz). À la fois thriller et histoire d’amour, le film de M. Meirelles, auteur de La cité de Dieu, se veut aussi un pamphlet politique sur le rôle des multinationales de l’industrie pharmaceutique, prêtes à tout pour conquérir de nouveaux marchés et utilisant le tiers-monde comme terrain d’expérimentation. « Je suis idéaliste concernant le pouvoir du cinéma et du théâtre de changer les choses en créant un élément perturbateur », a déclaré Ralph Fiennes, l’un des acteurs, lors de la conférence de presse du film. Autre film présenté hier en compétition : La seconda notte di nozze (La seconde nuit de noces) de Pupi Avati. Juste après le deuxième conflit mondial, Giordano (Antonio Albanese), considéré comme simplet, travaille comme démineur dans les Pouilles (région d’Italie) avec pour seule compagnie ses vieilles tantes, jusqu’au jour où son amour d’enfance Lilliana, devenue veuve, revient au pays. L’affection entre les deux personnages grandit lorsque Giordano trouve un travail au fils de Lilliana, Nino, et le tire d’un mauvais pas où il s’était enferré. « Je décris un monde de situations grotesques, à la limite du vraisemblable », a déclaré à la presse Pupi Avati, qui voit dans son film « l’histoire d’un homme qui a attendu une femme pendant 35 ans ». « La pureté, l’ingénuité et l’immaturité manifestées par le personnage principal sont comparables à celles de l’enfance. Giordano n’a pas grandi, il est resté à l’état d’enfant », a estimé le cinéaste bolognais, auteur de 31 films et qui fut également le scénariste de Salo ou les 120 journées de Sodome de Pier Paolo Pasolini. À la veille de la cérémonie du palmarès aujourd’hui soir, le cinéaste japonais Hayao Miyazaki, grand maître du film d’animation, s’est vu décerner un Lion d’or d’honneur pour l’ensemble de sa carrière. Le réalisateur japonais, âgé de 64 ans, était déjà venu à Venise en 2004 avec Le château ambulant. Il est l’auteur entre autres de Princesse Mononoke (1997), vainqueur de l’Ours d’or à Berlin, et de Kiki la petite sorcière (1989). Ses films d’animation, à mille lieues de l’univers Disney, sont destinés autant aux adultes qu’aux plus jeunes, avec un contenu à la fois politique et philosophique.

Une comédie à l’italienne, « La seconda notte di nozze » de Pupi Avati, et un thriller basé sur un roman de John Le Carré, « The constant gardener », ont clôturé hier la compétition au Festival de Venise, avant la remise du prestigieux Lion d’or aujourd’hui soir.

The constant gardener (La constance du jardinier) du Brésilien Fernando Meirelles débute par la découverte...