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« Le corps judiciaire doit opérer des réformes internes » Siniora insiste : Il ne faut pas tenter d’influencer la justice

Selon le président du Conseil Fouad Siniora, les clignotants sont désormais au vert. « Tous les indices, dit-il, montrent que le pays retourne à un système démocratique, à un pouvoir vraiment civil. » Puis, il prend soin d’insister : « Nous avons pleine confiance dans la justice. Il ne faut pas tenter de l’influencer, ni de la soumettre à une quelconque forme de pression. Laissons les choses suivre leur cours normal. Nous aurons alors droit au regard respectueux des gens. Cela étant, relève-t-il, il est certain que le corps judiciaire doit, chez nous, opérer des réformes internes. Pour être en mesure d’accomplir au mieux sa mission. » Le président Siniora lance ensuite un slogan jouant, en arabe, sur une consonance de termes, et qui peut se traduire ainsi : « Le Liban se métamorphose d’État sécuritaire en État sûr. » Après un échange matinal avec le ministre de la Justice, Charles Rizk, le président du Conseil a conféré avec le député Nehmetallah Abi Nasr sur des questions de développement, comme sur la nécessité de commencer le tamisage du décret des naturalisations (1994) ordonné par le Conseil d’État depuis deux ans déjà. Le député a souligné qu’il y a urgence : passé le délai d’acclimatation de 10 ans prévu par la loi, les naturalisés gagnent le droit de briguer une Fonction publique. Il faut donc se hâter de radier ceux qui ont obtenu frauduleusement, ou sans droit établi, la nationalité libanaise. Abi Nasr a également évoqué une autre décision remontant à deux pleines années et restée sans effet : la carte dite de l’émigré, qui devrait être délivrée aux ressortissants étrangers d’origine libanaise. Dans le même cadre, ou presque, le parlementaire a traité de la nécessité de réunifier l’ULCM. Il a présenté des doléances régionales, concernant notamment le chantier arrêté du barrage de Chabrouh, les écoles publiques qui n’ouvrent pas leurs portes et les fumées toxiques des cheminées de la centrale de Zouk. Ainsi que le réseau d’égouts et les routes dans le jurd du Kesrouan ou de Jbeil. Sur le plan de l’actualité, Abi Nasr a indiqué qu’il a une confiance totale dans le savoir-faire de Mehlis, dont la justice libanaise reprend les données. Il espère donc que la vérité sera découverte, pour que les coupables reçoivent leur juste châtiment. Le président Siniora s’est ensuite entretenu avec le président et deux membres du Conseil de discipline générale, Nicolas Daïa, Rahif Ayoubi et Ali Fakih. Puis, dans la foulée du dernier sommet latino-arabe, le chef du gouvernement a reçu les ambassadeurs du continent sud-américain (Uruguay, Colombie, Mexique, Paraguay, Cuba, Chili et Argentine). Pour des échanges de vues sur les liens commerciaux, culturels et linguistiques. Ainsi que sur la 1559, la question palestinienne, la situation des camps. Enfin, les relations commerciales entre Erevan et Beyrouth ont été au centre d’un entretien avec l’ambassadeur d’Arménie, Arig Hovanessian.

Selon le président du Conseil Fouad Siniora, les clignotants sont désormais au vert. « Tous les indices, dit-il, montrent que le pays retourne à un système démocratique, à un pouvoir vraiment civil. » Puis, il prend soin d’insister : « Nous avons pleine confiance dans la justice. Il ne faut pas tenter de l’influencer, ni de la soumettre à une quelconque forme de pression. Laissons...