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Hommage Trois mois après, lecteurs, parents et amis commémorent l’assassinat de Samir Kassir (photo)

Le comité national de suivi de l’affaire Samir Kassir a commémoré hier (trois mois déjà) l’assassinat du journaliste et écrivain Samir Kassir, dans une cérémonie dont l’intensité émotionnelle n’a pas laissé de place aux discours. Sur les lieux mêmes du crime, des dizaines de lecteurs, d’amis et de parents étaient rassemblés dans un décor entièrement marqué par le rouge et le blanc, ces deux couleurs que Kassir avait décidé un jour de mettre ensemble pour qu’elles forment l’emblème de la révolution des Libanais contre le despotisme. Cette même occasion devait en outre permettre de lever le voile sur une plaque commémorative sur laquelle on peut lire : « Ici fut assassiné l’écrivain et le journaliste Samir Kassir le 2 juin 2005 pour que Beyrouth devienne le printemps des Arabes. » Plusieurs banderoles, et notamment celle de la Gauche syrienne indépendante, promettaient également à Samir Kassir de « poursuivre le combat jusqu’à ce que Beyrouth devienne le printemps des Arabes », évoquant « la fin du crime ». « La démocratie exige que tous les masques tombent », disaient encore les banderoles, lorsqu’on parvenait à les lire, perdues dans des nuées de bougies, de roses, et sous la pression immense du regard de Kassir, plus vivant que jamais, et rayonnant à partir de ce portrait rouge et noir devenu désormais un symbole. Étaient notamment présents à la cérémonie le ministre de la Culture, Tarek Mitri, le ministre du Tourisme, Joseph Sarkis, les députés Boutros Harb, Akram Chéhayeb, Misbah Ahdab, Élias Atallah. Mais aussi Ghassan Tuéni, Chakib Cortbawi et Gabriel Murr, sans oublier une délégation de militants aounistes en orange. Tout ce monde pour rappeler que « la vérité » autour de l’affaire Kassir est tout essentielle pour la mémoire, et pour l’avenir.
Le comité national de suivi de l’affaire Samir Kassir a commémoré hier (trois mois déjà) l’assassinat du journaliste et écrivain Samir Kassir, dans une cérémonie dont l’intensité émotionnelle n’a pas laissé de place aux discours.
Sur les lieux mêmes du crime, des dizaines de lecteurs, d’amis et de parents étaient rassemblés dans un décor entièrement marqué par le rouge...