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Actualités

Bas de caisse

Et une beigne, une, pour le glutineux Nasser Kandil dont le QI a été apparemment jugé insuffisant pour participer à l’attentat du 14 février. Les experts en kandilologie en sont tombés de l’armoire. Relaxé par le magistrat Detlev Mehlis, l’ex-député toujours suspect est rentré dans le rang la tête basse et s’est même cru obligé de chanter les louanges de la commission d’enquête internationale dont naguère il dénonçait jusqu’au principe, qualifié d’atteinte intolérable à la souveraineté du Liban. Mais à l’époque, c’était de l’humour ou alors Nasser ne l’avait pas fait exprès. Retour précipité donc du paradis damascène ! Au poste-frontière de Masnaa, on a vu un ectoplasme assommé par la tuile. Le juge allemand et son équipe, accompagnés de quatre jeeps remplies à ras bord de surprises bariolées et armées jusqu’aux gencives, venaient de perquisitionner son clapier, photographier son diplôme bidon, farfouiller dans ses placards, renifler ses slips… La honte pour cet agité du bocal, davantage doué pour les déclarations tonitruantes que pour la déclaration d’impôt. Faut dire que notre ami n’a jamais forcé son talent pour se rendre populaire. Sinon comment expliquer le sourire en coin de 3 millions et demi de Libanais à l’annonce de son interpellation ? Mais la perquise n’a rien donné. Nada, que dalle, peau de balle, nib de nib ! Le magistrat chleu n’en croyait pas ses yeux : pas de bureau de travail, pas la moindre feuille de papier, encore moins un ordinateur, pas même un stylo. Bref, le politique libanais pur jus qui passe ses journées à visiter des collègues pour débattre des « problèmes de l’heure à la lumière des derniers développements ». Comme le temps passe ! Au temps béni de la tutelle, c’est-à-dire avant l’occupation libanaise du 14 mars, Kandil jouait à la perfection son rôle de bas de caisse. Comprendre : ce truc qui frotte partout quand ça roule. D’ailleurs, il frottait avec tellement de vigueur sa brosse à reluire sur les mocassins de Bachar el-Assad, que ce dernier avait fini par lui balancer une sucrerie. Caligula avait fait nommer son cheval sénateur ? Le président syrien fera élire Nasser député. Pas ingrat, ce dernier le soutient encore les yeux fermés, les oreilles bouchées et, au train où va l’enquête Mehlis, le nez pincé… Gaby NASR
Et une beigne, une, pour le glutineux Nasser Kandil dont le QI a été apparemment jugé insuffisant pour participer à l’attentat du 14 février. Les experts en kandilologie en sont tombés de
l’armoire. Relaxé par le magistrat Detlev Mehlis, l’ex-député
toujours suspect est rentré dans le rang la tête basse et s’est même cru obligé de chanter les louanges de la...