Rechercher
Rechercher

Actualités

Échos

Patricia Cornwell poursuit son enquête sur Jack l’Éventreur L’auteur américain de romans policiers Patricia Cornwell s’est offert il y a quelques jours une pleine page de publicité dans deux quotidiens britanniques pour défendre ses vues sur l’identité du plus célèbre meurtrier en série de l’histoire, Jack l’Éventreur, contestées par des experts. S’adressant «aux lecteurs», Patricia Cornwell défend sa théorie selon laquelle le peintre impressionniste Walter Sickert est le célèbre meurtrier de l’Est londonien, et annonce qu’une nouvelle édition de son récit Jack l’Éventreur, affaire classée sera publiée au début de 2006. Elle répond aux critiques de plusieurs experts, qui, dans un article du quotidien The Independent, avaient contesté sa thèse. Selon The Independent, Patricia Cornwell, dont les multiples best-sellers ont assuré la fortune, a dépensé deux millions de dollars pour acquérir 32 tableaux de Sickert, afin de retrouver des traces de son ADN. Elle a fait faire des examens d’ADN sur des lettres signées par Jack l’Éventreur. Dans sa lettre ouverte publiée dans The Independent et The Guardian, pour un montant excédant 10000 livres pour chaque journal (15000 euros), Patrica Cornwell accuse ses critiques de ne pas présenter de preuves étayant leurs affirmations. «Mon enquête en cours est loin d’être une obsession, mais une excellente occasion d’appliquer la science moderne à un cas très ancien et très célèbre dans l’espoir que l’on peut apprendre quelque chose qui pourrait aider à résoudre des crimes modernes», écrit-elle. «Chaque fois que de nouveaux éléments matériels apparaissent, des empreintes digitales, de l’ADN ou des documents, il me semble qu’il est de mon devoir à l’égard des victimes, mais aussi de l’homme que j’accuse de ces terribles crimes, de les soumettre à l’enquête», explique-t-elle. «Tout en croyant que Jack l’Éventreur était l’artiste Walter Sickert, je pense que l’affaire est loin d’être classée», poursuit-elle, contredisant le titre de son livre, paru en 2002. «Je mets au défi mes contradicteurs d’étayer leurs réfutations et leurs attaques contre mes conclusions avec des faits scientifiques, historiques ou tirés de l’enquête», indique-t-elle. Les meurtres de Jack l’Éventreur, qui avait mutilé sauvagement et tué plusieurs prostituées dans l’Est de Londres en 1888, n’ont jamais été élucidés. Un buste réalisé par Gauguin en 1881 découvert au Danemark Un buste réalisé par l’artiste français Paul Gauguin a été découvert au Danemark, et fera partie d’une grande exposition qui lui est consacrée à partir de mercredi au musée Ordrupgaard, près de Copenhague, a indiqué lundi le musée. Ce buste, représentant la tête de l’un des enfants de Paul Gauguin, Jean, a été utilisé pendant des années comme décoration de Noël par la famille Avnsoe, à Oelsted, sur l’île de Seeland. «J’ai hérité de ce buste de mes grands-parents et je n’ai jamais cru que c’était un vrai, même si le nom de Gauguin y était inscrit», a expliqué à l’AFP Bent Avnsoe. C’est suite à un cambriolage dans sa maison, «cinq à six ans plus tôt», qu’il avait demandé à un agent d’assurances de jeter un coup d’œil sur cet objet curieux. «L’assureur était bouche bée et avait envoyé la tête d’enfant pour authentification à une maison de vente aux enchères au Danemark puis au conservateur du musée d’Ordrupgaard, Anne-Birgitte Fonsmark, une spécialiste de Gauguin, qui l’avait alors acheté pour 200000 couronnes danoises» (près de 27000 euros), a-t-il raconté. «… Je me sens fier qu’un objet de la famille soit exposé dans un musée aussi prestigieux», a affirmé M. Avnsoe. Après plusieurs années de recherches, Mme Fonsmark a constaté que le buste est un original, fait de la main de l’artiste à Paris en 1881 avec son fils Jean comme modèle, avant d’être emporté à Copenhague lorsque Gauguin y avait déménagé en 1883 avec sa femme danoise Mette Sofie et leurs cinq enfants. Cette tête d’enfant a joué un grand rôle dans le développement artistique du peintre, selon Mme Fonsmark, pour qui il est «fantastique d’ajouter encore une œuvre à la production si variée et étendue de Gauguin », a-t-elle déclaré dans un communiqué. Le centenaire de la mort de l’artiste, le 8 mai 2003, avait donné lieu à de nombreuses expositions à travers le monde. Mais celle que s’apprête à inaugurer le musée Ordrupgaard, la plus grande jamais réalisée au Danemark, mettra en lumière l’aspect danois de la vie de l’artiste, avec quelque 70 peintures, sculptures et céramiques de sa période danoise, ainsi que son évolution de l’impressionnisme vers le symbolisme.
Patricia Cornwell poursuit son enquête sur Jack l’Éventreur

L’auteur américain de romans policiers Patricia Cornwell s’est offert il y a quelques jours une pleine page de publicité dans deux quotidiens britanniques pour défendre ses vues sur l’identité du plus célèbre meurtrier en série de l’histoire, Jack l’Éventreur, contestées par des experts.
S’adressant «aux...