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Actualités - CHRONOLOGIE

Personnes disparues Les familles des détenus et des victimes de séquestrations critiquent l’insouciance du pouvoir

Le comité des parents des personnes disparues, le comité des personnes détenues en Syrie (Solid), le comité de suivi des personnes détenues en Israël et l’Association libanaise des droits de l’homme ont publié hier un communiqué conjoint dans lequel ils ont affirmé que la guerre se terminera réellement lorsque l’État assumera ses responsabilités envers les victimes de la guerre. Le communiqué, qui a critiqué vivement l’insouciance de l’ensemble des responsables politiques sur ce plan, a en outre réitéré la demande incessante des familles qui réclament aux responsables de faire la lumière sur le sort de leurs proches. À l’occasion de la Journée mondiale des personnes disparues, les membres des différents comités et associations ont souligné que les parents « étaient en droit d’être mis au courant de chaque mesure prise par le gouvernement en vue de relâcher tous les prisonniers », exhortant les députés à interroger le gouvernement sur ce sujet. « D’année en année, de mandat en mandat, de gouvernement en gouvernement et de comité en comité, le destin de nos proches reste à ce jour inconnu et occulté », indique le communiqué. Et le texte de préciser que depuis le 14 février dernier et ses multiples répercussions, les Libanais « sont passés d’une phase de l’histoire à une autre, dont l’illustration a été le retrait des troupes syriennes ». « Le nouveau pouvoir, qui était jadis dans l’opposition, nous a abreuvés de slogans démocratiques portant notamment sur l’édification de l’État et sur la nécessité de tourner la page », a ajouté le texte. Le communiqué ajoute que « les parents des disparus et des détenus qui, depuis plus de cinq mois, campent sur le trottoir bordant le siège des Nations unies, n’ont même pas réussi à susciter la moindre attention de la part des nouveaux responsables ». « À l’occasion de cette journée internationale, nous voulons assurer que les séquestrations qui ont eu lieu, que ce soit de la part des milices libanaises ou des forces régionales qui se trouvaient sur le territoire libanais, sont considérées comme des crimes permanents contre l’humanité qui ne pourraient être dépassés que par la vérité sur le destin des victimes , conclut le communiqué, en rappelant qu’aucune loi au monde ne saurait amnistier ces crimes et leurs commanditaires. »
Le comité des parents des personnes disparues, le comité des personnes détenues en Syrie (Solid), le comité de suivi des personnes détenues en Israël et l’Association libanaise des droits de l’homme ont publié hier un communiqué conjoint dans lequel ils ont affirmé que la guerre se terminera réellement lorsque l’État assumera ses responsabilités envers les victimes de la...