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Actualités - CHRONOLOGIE

Damas met en garde contre une « politisation » de l’enquête

Le quotidien syrien as-Saoura a mis en garde, hier, contre une « politisation » des investigations menées par la commission d’enquête de l’ONU sur l’assassinat de Rafic Hariri. « En dépit de toutes les tentatives pour porter atteinte à la Syrie en l’accusant (d’être impliquée dans l’assassinat), nous n’avons aucun doute sur le fait que le rapport de la commission confirmera son innocence », affirme le quotidien syrien. Cependant, le journal exprime « la crainte de voir les pressions de certaines parties aboutir pour politiser le rapport de la commission » dirigée par le magistrat allemand Detlev Mehlis. « Comme l’a affirmé le président Bachar el-Assad, la Syrie est prête à coopérer pleinement avec la commission d’enquête et à lui présenter toutes les informations dont elle aurait besoin, affirme as-Saoura. Ceci est la preuve que la Syrie œuvre pour qu’on parvienne à la vérité et qu’on démasque les véritables criminels qui n’ont pour objectif que de briser les relations de coordination et de fraternité syro-libanaises. » Selon le quotidien, « il est impossible que la Syrie soit impliquée d’une manière ou d’une autre dans l’assassinat, car elle est la première à en pâtir ». Par ailleurs, le commentateur politique de Radio Damas a réaffirmé hier que la Syrie « n’a rien à voir avec l’assassinat de Rafic Hariri », affirmant que « l’enquête le prouvera ». Le journaliste s’est en outre demandé « à quoi sert de provoquer une crise et de porter des accusations sur mesure ». Selon lui, « la Syrie a déployé tous les efforts possibles et mis à profit ses contacts en vue de rétablir la paix et la stabilité ». De même qu’elle « a exécuté tout ce qui a rapport à la 1559 ». « En dépit de tout cela, la politique de provocation et les accusations sur mesure dirigées particulièrement contre la Syrie se poursuivent de la part des Américains, a souligné Radio Damas. On fait assumer à la Syrie la responsabilité des politiques erronées, voire même des crimes, ce qui est en contradiction totale avec la vérité et loin de toute objectivité. »
Le quotidien syrien as-Saoura a mis en garde, hier, contre une « politisation » des investigations menées par la commission d’enquête de l’ONU sur l’assassinat de Rafic Hariri.
« En dépit de toutes les tentatives pour porter atteinte à la Syrie en l’accusant (d’être impliquée dans l’assassinat), nous n’avons aucun doute sur le fait que le rapport de la commission...