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« Nous connaissons la probité du juge Mehlis », souligne le chef du Quai d’Orsay Douste-Blazy : Le retour de la démocratie au Liban redonne espoir à la région

Paris, d’Élie MASBOUNGI Dans une longue intervention hier matin à la tribune de la 13e conférence annuelle des ambassadeurs de France qui se tient depuis lundi au Centre des conférences internationales de l’avenue Kléber, le ministre des Affaires étrangères, M. Philippe Douste-Blazy, a procédé à un tour d’horizon des événements qui secouent le monde et rappelé les positions de la France à l’égard des divers problèmes politiques et économiques qui se posent dans diverses régions du monde, sans compter les questions de sécurité, dont le phénomène du terrorisme. Le Liban n’a eu droit qu’à trois lignes dans le discours-fleuve du chef de la diplomatie française qui semble à chaque fois se contenter de toutes petites phrases sur ce plan, laissant à l’Élysée le soin de commenter les événements au pays du Cèdre. C’est ainsi que l’on a entendu M. Douste-Blazy dire : « Les progrès de la paix au Proche-Orient et, au Liban, le retour par la voie de la démocratie à une souveraineté trop longtemps limitée, redonnent espoir à une région à laquelle nous sommes profondément liés. » Plus tard, au cours d’une rencontre avec le ministre, dans les pas perdus du centre Kléber, nous lui avons demandé de commenter les événements survenus mardi matin au Liban, c’est-à-dire les mandats d’amener visant des anciens hauts responsables militaires et des personnalités politiques convoqués par le juge Detlev Mehlis. Le chef du Quai d’Orsay a répondu que la France est toujours soucieuse du maintien de la souveraineté du Liban sur l’ensemble de son territoire et qu’elle redit aujourd’hui sa condamnation de l’intervention de pays tiers dans ses affaires intérieures. Il a ajouté : « Nous attendons le rapport de M. Mehlis dont nous connaissons la probité. » Toujours au sujet du Liban et au cours d’une émission télévisée en direct, le ministre français s’est exclamé, dans le cadre d’une réponse sur les avancées de la démocratie dans le monde : « Qui aurait dit il y a cinq ans qu’il y aurait des élections libres au Liban ?... » Signalons, par ailleurs, que le juge antiterrorisme Jean-Louis Bruguière, qui se trouvait lui aussi à la conférence des ambassadeurs, a confirmé à L’Orient-Le Jour qu’il est bien en charge du dossier de l’attentat qui a coûté la vie à notre confrère Samir Kassir et qu’il se rendra au Liban dans les prochaines semaines pour entamer sa mission. Il a indiqué qu’il n’avait pas encore des éléments probants, ajoutant qu’il pourrait en dire plus en novembre prochain, ce qui pourrait être une indication sur la date de son départ pour Beyrouth.

Paris, d’Élie MASBOUNGI

Dans une longue intervention hier matin à la tribune de la 13e conférence annuelle des ambassadeurs de France qui se tient depuis lundi au Centre des conférences internationales de l’avenue Kléber, le ministre des Affaires étrangères, M. Philippe Douste-Blazy, a procédé à un tour d’horizon des événements qui secouent le monde et rappelé les...