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Les chefs sécuritaires sont interrogés en qualité de « suspects », précise le PM Message rassurant de Siniora aux Libanais : Le temple ne s’écroule que sur la tête des criminels(photo)

Prenant la mesure de l’événement, le président du Conseil, Fouad Siniora, a successivement hier conféré avec Mehlis, dirigé deux cellules de crise, l’une sécuritaire et l’autre judiciaire, tenu un point de presse informationnel factuel. Et adressé aux Libanais un message solennel, pour les « rassurer, leur certifier que tout le monde est sous la coupe de la loi. » Réfutant « les assertions que certains tentent de propager », le chef du gouvernement se dit convaincu que les Libanais, unis dans l’épreuve le 14 février, continuent comme lors du 14 mars à réclamer la vérité. Il souligne dès lors la nécessité d’intensifier les efforts à cet effet, en suivant les résultats de l’enquête. Le président Siniora affirme sa certitude que les Libanais se montreront à la hauteur de la responsabilité nationale qui leur incombe. Ce qui implique, selon ses termes, le renforcement de l’unité des rangs pour la préservation de la stabilité intérieure. « Encore une fois, je m’adresse aux Libanais, à tous les Libanais, pour leur certifier que le Liban se porte bien. Et que le temple ne s’écroule que sur la tête des criminels », a conclu le Premier ministre. Auparavant, il avait livré, en présence du chef du bureau d’information onusien Nagib Friji, les indications suivantes : – rencontre avec Detlev Mehlis, qui l’a informé des dispositions prises le matin par la commission d’enquête internationale sur l’assassinat du président Rafic Hariri, suite aux investigations antérieures ; – mesures qui portent sur la convocation de l’ex-directeur de la SG, le général Jamil Sayyed ; l’ancien chef des SR, le général BEM Raymond Azar ; le précédent directeur des FSI, le général Ali Hajj ; le chef de la garde républicaine, le général Moustapha Hamdane. Mandés, a précisé Siniora, en qualité de suspects. Ainsi l’ancien député Nasser Kandil, également considéré comme suspect, mais qui ne se trouvait pas au Liban ; – citant Mehlis, le président Siniora a précisé que les interrogatoires détermineraient les mesures qui seraient prises ultérieurement à l’encontre des prévenus. Dont les demeures ont été perquisitionnées, avec l’aval du parquet libanais, par les enquêteurs internationaux, secondés par les FSI. Après quoi les intéressés ont été conduits au siège de la commission ; – qui garde, ainsi que le magistrat Mehlis, toute la confiance des autorités libanaises, a souligné Siniora. Réitérant le plein appui de l’État libanais à la commission, et sa pleine volonté de coopérer, afin que toute la lumière soit faite sur l’assassinat du président Hariri ; – réunion urgente à 11h30 avec le ministre de l’Intérieur, Hassan Sabeh ; le ministre de la Défense p.i., Yaacoub Sarraf ; le commandant en chef de l’armée, le général Michel Sleiman ; le directeur général des FSI, le général Achraf Rifi ; le secrétaire général du Conseil supérieur de la Défense, le général Saïd Eid ; le directeur général de la Sûreté générale p.i., le général Assaad Takch ; le directeur général de la Sécurité d’État p.i., le général Hassan Fawaz ; et le chef des services de renseignements militaires, le général Georges Khoury. Pour des instructions strictes d’actions adéquates ; – réunion également, à 12h30, avec le ministre de la Justice, Charles Rizk ; le procureur général près la Cour de cassation, Saïd Mirza, et le secrétaire général de la présidence du Conseil, Souheil Bouji.

Prenant la mesure de l’événement, le président du Conseil, Fouad Siniora, a successivement hier conféré avec Mehlis, dirigé deux cellules de crise, l’une sécuritaire et l’autre judiciaire, tenu un point de presse informationnel factuel. Et adressé aux Libanais un message solennel, pour les « rassurer, leur certifier que tout le monde est sous la coupe de la loi. » Réfutant «...