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Le député du Chouf a été reçu par le patriarche maronite à Dimane Boustany : Il n’existe aucun froid entre Joumblatt et Sfeir

Le député Nabil Boustany a affirmé hier qu’« il n’existe aucun froid » dans les relations entre le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, et le chef du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, « qui a le plus grand respect pour Mgr Sfeir et qui ne rate aucune occasion pour évoquer la réconciliation de la Montagne en 2001 ». « Celui qui prétend qu’il y a un froid entre les deux parties pêche en eau trouble », a indiqué M. Boustany, à l’issue de sa visite à Dimane, où il s’est entretenu avec le prélat maronite en présence de l’ambassadeur du Liban au Mexique, Nouhad Hammoud. « Nous sommes fiers du meeting populaire qui s’est déroulé au Chouf, en 2001, pour accueillir le patriarche. Nous formons un front de combat dirigé par Walid bey », a poursuivi M. Boustany. Le député a cependant estimé que la situation locale est « malsaine ». « C’est le moins qu’on puisse dire. Les tiraillements fragilisent beaucoup de dossiers importants, surtout les nominations sécuritaires, dont le pays a le plus grand besoin pour que cessent les explosions », a-t-il ajouté. Mgr Sfeir a ensuite accordé audience à une délégation du syndicat des pilotes, présidée par le capitaine Mahmoud Houmani. L’occasion pour la délégation d’évoquer le licenciement de 46 des 53 pilotes de la compagnie aérienne TMA. M. Houmani a qualifié ce licenciement collectif de « mesure arbitraire à l’encontre des pilotes qui ont mis leur vie en danger pour la compagnie ». « Il ont été remerciés d’une manière impensable, sans aucun respect des lois et des usages », a-t-il ajouté, affirmant que le patriarche avait appelé le syndicat à consulter les responsables concernés pour trouver des solutions. Le patriarche maronite a également reçu Mgr Émile Chahine, puis le chef du bloc universitaire islamo-chrétien, cheikh Mohammed Hajj Hassan, qui s’est notamment félicité de la libération de la MTV. Il s’est par ailleurs entretenu avec l’ambassadeur du Liban au Venezuela, Nicolas Khawaja, avant de recevoir, entre autres, une délégation de l’évêché maronite de Deir el-Ahmar, en présence de Mgr Roland Abou Jaoudé. Mgr Sfeir a enfin reçu le chef du Mouvement du changement, Élie Mahfoudh, qui lui a remis une étude sur les relations libano-syriennes. « Nous nous posons des questions sur la lâcheté officielle vis-à-vis de la crise à la frontière, et rappelons les positions du président Béchara el-Khoury dans ce domaine. La visite de Fouad Siniora à Damas était un grand échec, d’autant qu’il n’a pas affronté les Libanais à son retour en révélant la teneur de ses rencontres. La question des frontières va se répéter. Nous avons soif des hommes de l’indépendance qui ont prouvé qu’ils œuvraient dans l’intérêt du Liban », a-t-il indiqué. M. Mahfoudh a également déploré le climat de polémiques qui prévaut dans les cercles du pouvoir en raison des nominations.
Le député Nabil Boustany a affirmé hier qu’« il n’existe aucun froid » dans les relations entre le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, et le chef du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, « qui a le plus grand respect pour Mgr Sfeir et qui ne rate aucune occasion pour évoquer la réconciliation de la Montagne en 2001 ». « Celui qui prétend qu’il y a un froid entre...