Moqtada Sadr appelle au calme après les affrontements de Najaf Encore un rendez-vous raté avec la Constitution irakienne (photo)

Devant l’incapacité des responsables irakiens à s’entendre sur la future Constitution, le vote, prévu hier soir, du projet déposé lundi dernier a été repoussé sine die. Les principaux opposants au texte, les sunnites, rejettent toujours l’option fédérale et ont annoncé n’envisager un compromis que si le texte de la Constitution soulignait avec force « l’unité du pays et interdit toute possibilité de le diviser ». Le Premier ministre Ibrahim Jaafari s’est toutefois voulu rassurant en soulignant qu’« aucune Constitution n’a été élaborée, tout au long de l’histoire, dans un temps aussi court et dans des conditions aussi difficiles ». Sur le terrain, le chef radical chiite Moqtada Sadr a lancé hier un appel au calme à Najaf, théâtre d’affrontements meurtriers interchiites entre ses partisans et des membres du Conseil suprême de la révolution islamique en Irak (CSRII) dans la nuit de mercredi à jeudi.