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Actualités - CHRONOLOGIE

PARLEMENT - Réunion de la commission de l’Environnement La dégradation écologique coûterait quelque 565 millions de dollars par an

La dégradation écologique a un coût, qui s’élève à quelque 565 millions de dollars par an. C’est cette triste réalité qui a été mise en évidence hier par Akram Chehayeb, qui présidait une réunion de la commission parlementaire de l’Environnement à laquelle assistait, notamment, le directeur général du ministère de l’Environnement, Berge Hatjian, représentant le ministre Yaacoub Sarraf. Le chiffre de 565 millions de dollars, qui représente la facture qui résulte de la pollution de l’eau et de l’air, avait été avancé par M. Hatjian. La commission a décidé de soulever une fois de plus la question des priorités environnementales, à la tête desquelles elle a placé l’application du code de l’environnement et la définition d’une stratégie environnementale, considérant que le ministère est doté actuellement de deux lois qui lui permettront d’agir, mais que la décision politique du Conseil des ministres était toujours requise pour l’ensemble des dossiers. Surtout que les prêts de la Banque mondiale (BM) destinés à des projets de développement atteignent 1 200 milliards de livres, ce qui équivaut au coût de deux ans de dégradation écologique… Pour ce qui est des priorités, la commission a décidé de mettre en avant les dossiers suivants : en premier lieu, l’affaire des déchets ménagers, surtout que la décharge « sanitaire » de Naamé, depuis longtemps saturée, s’est transformée d’une solution aux ordures de la capitale et du Mont-Liban, à un problème pour la région où elle est située. Le second dossier prioritaire est celui des carrières, qui est actuellement étudié par une commission ministérielle dont les députés se proposent de suivre l’action. Ils aspirent à une solution qui permettrait d’assurer les besoins en matières premières tout en protégeant l’environnement et en imposant la réhabilitation des sites exploités. La commission parlementaire a par ailleurs demandé au ministère de l’Environnement de préparer les décrets d’application de la loi n° 444, connue sous le nom de code de l’environnement. Ils ont également soulevé le problème des incendies, auquel il faut trouver un mécanisme complet de prévention et de lutte avant l’avènement de la saison dangereuse. Enfin, les députés ont recommandé la tenue de réunions régulières entre les ministères qui s’occupent de projets de développement ou ayant un caractère écologique.
La dégradation écologique a un coût, qui s’élève à quelque 565 millions de dollars par an. C’est cette triste réalité qui a été mise en évidence hier par Akram Chehayeb, qui présidait une réunion de la commission parlementaire de l’Environnement à laquelle assistait, notamment, le directeur général du ministère de l’Environnement, Berge Hatjian, représentant le ministre...