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Organisations - Dîner annuel de la Fondation René Moawad à Ehden « Il faudrait dépasser les tensions et le clientélisme en politique comme nous l’avons fait dans le domaine social », déclare Michel Moawad

À l’occasion du dîner annuel de la Fondation René Moawad, le fils du président de la République assassiné, Michel Moawad, a insisté sur le travail institutionnel de la fondation durant les quinze dernières années, un travail qui a dépassé les tensions à caractère confessionnel ou régional et qui devrait être, selon lui, transposé à la vie politique. Le dîner a eu lieu samedi au Country Club de Ehden (Liban-Nord), en présence de la ministre des Affaires sociales, Nayla Moawad, des députés Samir Frangié et Jawad Boulos et de plusieurs présidents de conseils municipaux et moukhtars de la région. Dans le mot qu’il a prononcé au cours du dîner, Michel Moawad a rappelé que la fondation a toujours été soucieuse de « lier l’homme à sa terre », précisant que quelque 3 000 agriculteurs, appartenant à 25 coopératives, profitent de ses projets qui consistent à améliorer la qualité tout en réduisant le coût de production, ainsi qu’à assurer des marchés locaux et internationaux. Il a ajouté que sur un plan pédagogique, le programme de lutte contre l’analphabétisme touche 1 200 élèves aujourd’hui, sachant que la fondation, selon lui, a l’ambition d’augmenter cet effectif jusqu’à atteindre les 4 500 jeunes d’ici à 2008. La fondation, a-t-il poursuivi, offre 30 000 services par an, à travers ses dispensaires mobiles et fixes. M. Moawad a mis l’accent sur le fait que, si cette fondation a pris la région de Zghorta pour point de départ, elle est aujourd’hui présente sur tout le territoire libanais. Selon lui, la grande réalisation de la Fondation René Moawad est d’avoir dépassé les tensions et le clientélisme, indiquant que le bénéficiaire de ses programmes « est un homme libre et un véritable partenaire ». Il a affirmé que « ce développement qualitatif dans le domaine social devrait être réalisé dans la vie politique ». Poursuivant son raisonnement, M. Moawad a considéré qu’il était temps de « réconcilier Zghorta-al-Zawiya avec l’État, avec le secteur privé, avec le pluralisme politique face à la politique de l’annulation de l’autre ». « Il est temps de comprendre et d’accepter la défaite comme la victoire, de vivre ensemble afin que la partie victorieuse ne neutralise pas les autres, ce qui signifie que notre défi sera de modifier la relation entre Zghorta et les villages d’al-Zawiya », a-t-il ajouté.
À l’occasion du dîner annuel de la Fondation René Moawad, le fils du président de la République assassiné, Michel Moawad, a insisté sur le travail institutionnel de la fondation durant les quinze dernières années, un travail qui a dépassé les tensions à caractère confessionnel ou régional et qui devrait être, selon lui, transposé à la vie politique. Le dîner a eu lieu samedi...