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Conférence de presse du ministre en présence des représentants du PNUD Un milliard deux cents millions de dollars ont été déjà versés aux déplacés, affirme Tohmé

Le ministre des Déplacés, Nehmé Tohmé, a donné une conférence de presse hier au siège du ministère à Starco, en présence du président de la commission parlementaire pour les Déplacés, le député Agop Kassardjian, du rapporteur de la commission, Alaeddine Terro, de la représentante résidente du PNUD (Programme des Nations unies pour le développement) au Liban, Mona Hammam, ainsi que de nombreuses personnalités politiques. « C’est dans la transparence la plus totale que nous travaillerons », a d’abord assuré le ministre, indiquant que tous les dossiers sont mis à la disposition de la presse, avant d’expliquer que l’exode s’est étalé sur plusieurs étapes de la guerre, en 1975, 1976 et 1982, ainsi que durant la guerre de la Montagne, en 1984, 1985 et 1986. Quant aux régions qui ont été touchées par l’exode, elles regroupent le « Kesrouan, le Nord, la Békaa et à peu près tout le Liban, mais nous excluons le Sud, car il a un statut particulier et a sa caisse propre », a-t-il noté. Il a par ailleurs indiqué que « les réconciliations ont eu lieu dans 22 villages du Mont-Liban, notamment le Chouf, Aley, le Haut-Metn et Baabda ». « Cependant, a-t-il poursuivi, 5 réconciliations n’ont pas encore eu lieu dans 7 villages. Mais les habitants sont prêts pour la réconciliation. Il ne manque plus que l’argent pour l’accomplir et clôturer le dossier. » Le ministre Tohmé a par ailleurs observé que « tout ce qui a été payé par l’État est exactement équivalent à ce qui a été dépensé par la Caisse et le ministère des Déplacés ». Aussi, a-t-il donné quelques détails sur les sommes dépensées par la Caisse des déplacés. « Ainsi, 600 milliards de LL ont été consacrées à indemniser les occupants des maisons, 500 milliards de LL à restaurer les maisons, 315 milliards de LL à la construction, 245 milliards de LL à l’infrastructure, de même qu’ont été restaurés certains lieux de culte et qu’a été conçu un projet d’habitations à Tripoli. Depuis 1993, les dépenses de la caisse se sont donc élevées au total à un milliard deux cents millions de dollars américains, soit 1 800 milliards de livres libanaises. » Mona Hammam a résumé, à son tour, les réalisations du PNUD dans son action pour le retour des réfugiés dans les cazas du Chouf, de Aley et de Baabda, depuis 1994 jusqu’en 2005. La première étape du programme, a-t-elle expliqué, a démarré en mars 1994 et pour une période de trois ans. Cette étape avait pour objectif de spécifier les besoins économiques et sociaux dans 156 villages des cazas du Chouf, de Aley et de Baabda, d’offrir un appui technique au ministère et de débloquer des fonds pour des projets de développement. Quant à la seconde étape qui a démarré en mars 1998, « elle est toujours en vigueur et consiste à passer du cadre de l’aide humanitaire à celui des projets de développement » a-t-elle indiqué. « Cette étape consiste aussi à renforcer la coordination entre les différents partenaires qui œuvrent pour le retour des déplacés, notamment les associations civiles et internationales, l’ONU ainsi que les donateurs. » Et d’indiquer que le Programme a permis d’importantes réalisations, offrant différents équipements à des clubs de jeunes, des écoles, des dispensaires, mais de créer aussi des chantiers de travail et des rencontres entre 900 jeunes des villages du Chouf, de Aley et de Baabda. Mme Hammam a par ailleurs parlé du soutien du PNUD au secteur agricole ainsi qu’à l’élevage.
Le ministre des Déplacés, Nehmé Tohmé, a donné une conférence de presse hier au siège du ministère à Starco, en présence du président de la commission parlementaire pour les Déplacés, le député Agop Kassardjian, du rapporteur de la commission, Alaeddine Terro, de la représentante résidente du PNUD (Programme des Nations unies pour le développement) au Liban, Mona Hammam, ainsi...