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Actualités - CHRONOLOGIE

Le barreau accuse le pouvoir de vouloir continuer à instrumentaliser la justice Les nominations transforment la République en un véritable champ de mines

Au lieu de devenir de l’histoire ancienne, d’être enfin décidées en Conseil des ministres ; au lieu de permettre un salutaire retour à la norme démocratique et républicaine, de raviver la flamme d’un 14 mars décidément bien oublié, les nominations – toutes les nominations : sécuritaires, militaires, judiciaires, administratives – continuent d’entretenir, jour après jour, les polémiques en tous genres, et de multiplier mines et chausse-trappes. Évoquant le débat acerbe autour de la proposition concernant la nomination de Bassam Abou el-Hassan, un officier « noble et patriotique » proche du PSP, au poste de chef d’état-major de l’armée, Ghazi Aridi a affirmé que le temps du monopole de la décision est « révolu ». Quant au commandement en chef de l’armée, il a publié un communiqué condamnant la « vision étriquée de certains » sur les permutations au sein de l’institution militaire. Et tout est à l’avenant : le conseil de l’Ordre des avocats de Beyrouth a accusé à son tour « le pouvoir politique, dont les différentes parties pensent toujours que la justice restera un outil entre leurs mains ». Reste Fouad Siniora, seul à afficher un optimisme que les Libanais ne comprennent pas : « Nous négocions pour préserver notre unité », a dit le Premier ministre.
Au lieu de devenir de l’histoire ancienne, d’être enfin décidées en Conseil des ministres ; au lieu de permettre un salutaire retour à la norme démocratique et républicaine, de raviver la flamme d’un 14 mars décidément bien oublié, les nominations – toutes les nominations : sécuritaires, militaires, judiciaires, administratives – continuent d’entretenir, jour après jour,...