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Actualités - ANALYSE

Marché de l’immobilier Tabaris en plein boom

On pensait que le secteur de Tabaris, dans le prolongement de l’avenue Charles Malek, était principalement destiné aux fonctions tertiaires avec ses multiples immeubles de bureaux (Borj al-Ghazal, 812 Tabaris) et ses sièges sociaux (Ashada, SNA). Nous étions loin d’imaginer que ce quartier allait connaître un boom résidentiel aussi impressionnant. À ce jour, plusieurs promoteurs (Jamil Saab & Co et les groupes Jreissati, Aïdi et Mansour) misent beaucoup sur l’avenir de cette région. Il est vrai que Tabaris offre plusieurs avantages : – une parfaite accessibilité avec la présence des avenues Fouad Chéhab (le ring), Charles Malek et la rue Georges Haddad ; – une proximité du centre-ville. Surplombant Saïfi et Gemmayzé, les immeubles ont une vue dégagée que ce soit sur le centre-ville, la mer et la montagne. Situé entre le quartier traditionnellement résidentiel de Furn el-Hayek, le complexe résidentiel haut de gamme de Saifi Village, la rue Sursock qui fait partie des destinations de prestige de Beyrouth et les régions de plus en plus à la mode de Saïfi-Gemmayzé, Tabaris s’inscrit dans la continuité de l’essor immobilier d’Achrafieh. Comme Clemenceau, Kantari, Zokak el-Blatt et Saïfi, le quartier surfe également sur la dynamique résidentielle qui touche les régions limitrophes du centre-ville. À ce jour, quatre projets résidentiels sont en cours de construction autour de la petite place Gebran Tuéni. Le groupe Jreissati a été le premier à construire un immeuble de 9 appartements de 380 m2 et un duplex. Les travaux touchent à leur fin. La rapidité des ventes a confirmé le potentiel du quartier. Adjacent à ce projet, le promoteur Salim Mansour vient d’entamer la construction d’une tour résidentielle de 18 étages. Près de 80 % des appartements de 375 m2 sont déjà prévendus. Deux autres projets de près de vingt étages – Aidi Tower et Sursock Tower – sont également en cours. Avec des appartements de 430 m2 pour le premier et de 500 m2 pour le second, ils s’adressent à une clientèle fortunée tant locale qu’expatriée, voire étrangère. Bien que situé dans une région bruyante et très animée avec un trafic automobile dense, Tabaris occupe néanmoins une position centrale à Beyrouth. Un atout qui pourra convaincre de nombreux acheteurs. Toutefois, l’inflation des prix prend une tournure affolante. Si le premier projet résidentiel du quartier offrait des appartements de 1 400 à 2 000 dollars le m2, actuellement, les premiers étages des projets en cours de construction se négocient déjà à 2 000 dollars le m2. Sur cette base, les étages supérieurs atteignent facilement les 3 000 dollars le m2. Ce constat est la confirmation de la frénésie immobilière actuelle dans la partie orientale de Beyrouth où les prix des parcelles et donc des appartements sont en train d’exploser. À ce rythme, les prix de Tabaris ne seront plus éloignés de ceux des immeubles de l’avenue Sarkis (Twin Towers, Tilal, Abouhamad, Park Hill) qui font partie des plus élevés du marché à Achrafieh. En coopération avec RAMCO

On pensait que le secteur de Tabaris, dans le prolongement de l’avenue Charles Malek, était principalement destiné aux fonctions tertiaires avec ses multiples immeubles de bureaux (Borj al-Ghazal, 812 Tabaris) et ses sièges sociaux (Ashada, SNA). Nous étions loin d’imaginer que ce quartier allait connaître un boom résidentiel aussi impressionnant. À ce jour, plusieurs promoteurs...