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Tuéni rappelle au Parlement et au gouvernement leurs devoirs à l’égard des journalistes

Un député devait le faire, et ça a été Gebran Tuéni, le PDG d’an-Nahar. Il a ainsi demandé à la Chambre et à son président, ainsi qu’au gouvernement, son chef et au ministre de l’Information de prendre une position claire et nette concernant la campagne de diffamation dont font l’objet les journalistes libanais de la part des médias syriens. « Il faut qu’ils soutiennent la presse, c’est elle qui défend le Liban ; seule, elle a bataillé pour restaurer les libertés et l’indépendance », a-t-il dit, faisant remarquer qu’il reste encore quelques étapes à franchir avant de garantir l’ensemble de ces libertés et de cette indépendance. Et devant un banc ministériel qui ne bronchait pas, il leur a demandé de remercier les journalistes et de les aider au lieu d’accepter en silence qu’ils soient traînés dans la boue et accusés de collaboration et de traîtrise. Nabih Berry n’a pas pu s’empêcher de lui parler. « Attendez, je veux dire quelque chose de bien à votre sujet. Pourquoi vous ne continuez pas d’appliquer ce que vous avez écrit récemment concernant la nécessité d’observer une trêve médiatique entre le Liban et la Syrie ? » a demandé le président de la Chambre. « Nous l’avons fait pour donner une chance au président Siniora lorsqu’il avait été à Damas. Mais là, ce sont eux qui ouvrent le feu », a répondu Gebran Tuéni. Qui est revenu une ou deux heures plus tard à la charge en évoquant l’obligation qui était faite au Liban d’acheter du mazout de mauvaise qualité à la Syrie. Nabih Berry a éclaté de rire, mimant quelqu’un qui tourne et tourne pour toujours arriver au même endroit : comprendre par là la critique de la Syrie.

Un député devait le faire, et ça a été Gebran Tuéni, le PDG d’an-Nahar. Il a ainsi demandé à la Chambre et à son président, ainsi qu’au gouvernement, son chef et au ministre de l’Information de prendre une position claire et nette concernant la campagne de diffamation dont font l’objet les journalistes libanais de la part des médias syriens. « Il faut qu’ils soutiennent la...