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Gébrane Bassil critique ceux qui lancent des accusations alors qu’ils sont porteurs de projets suspects

Démentant les informations parues dans le quotidien al-Moustaqbal, selon lesquelles il se serait rendu à deux reprises à Damas, le responsable au sein du CPL, Gébrane Bassil, a affirmé que seules des plumes haineuses et peu crédibles peuvent avancer de telles informations. Tout en considérant que le voyage à Damas n’est pas une accusation en soi – d’autant que ceux qui, aujourd’hui, le considèrent comme un crime ne se sont pas privés de le faire pendant des années, et souhaiteraient encore pouvoir se rendre dans la capitale syrienne si cela leur était possible –, Bassil a rappelé que le CPL souhaite que les relations entre le Liban et la Syrie s’inscrivent dans le cadre des institutions respectives des deux pays. Il a toutefois ajouté que ces relations doivent être repensées et que toutes les idées sont les bienvenues dans ce domaine. Mais il a critiqué ceux qui cherchent à discréditer les autres en lançant de fausses informations sur leur compte, alors qu’ils sont eux-mêmes porteurs de projets suspects et qu’ils ont un passé chargé. Le jeune candidat aux élections à Batroun, qui a présenté un recours devant le Conseil constitutionnel, a dénoncé les tentatives de paralyser ce Conseil pour en faire un instrument entre les mains de certaine parties politiques. « Ceux qui ont vécu sous la tutelle syrienne ont conservé les mêmes méthodes, et comme ils les utilisaient hier aux côtés des Syriens, ils les utilisent aujourd’hui pour maintenir leur emprise sur les institutions. Ils affirment vouloir la démocratie, mais agissent de façon antidémocratique, et ont dévoilé leurs véritables intentions en présentant un projet de loi qui paralyse et sabote le travail et le rôle du Conseil constitutionnel. En fait, ils souhaitent nommer dix membres du Conseil qui leur sont acquis et s’assurer ainsi que les recours contre les mandats de certains députés ne seront pas acceptés. » Bassil rappelle comment ces mêmes parties ont manœuvré pour éviter l’adoption d’une loi électorale juste, alors que maintenant ils cherchent à empêcher que l’on regarde de trop près le déroulement des élections dans certaines régions. Commentant la décision de transformer le CPL en parti politique, Bassil a précisé que cette démarche « était difficile pendant l’occupation syrienne, et les thèmes de souveraineté et d’indépendance ne pouvaient alors être l’apanage d’un parti. Aujourd’hui, notre projet réformateur a besoin d’une plus grande organisation et d’une application pratique, d’où l’idée de transformer le CPL en parti politique, qui conserverait toutefois des structures souples, en mesure d’absorber les nombreux sympathisants ». Bassil a annoncé que le lancement officiel du parti aura lieu le 18 septembre, « mais nous restons ouverts à toutes les suggestions pour le faire évoluer dans le sens d’une plus grande dynamisation et d’un développement permanent ». Le responsable a précisé que tous les cadres sont d’accord avec cette transformation, et que miser sur une scission au sein du CPL serait une pure utopie. Selon lui, tous les membres du CPL ont une grande confiance dans le général Aoun et dans sa vision pour la construction d’un pays moderne. Bassil conclut en rappelant que la méfiance des Libanais vis-à-vis des partis politiques est due au comportement de ces derniers pendant la guerre, mais le CPL doit pouvoir effacer cette image et donner l’exemple d’un parti moderne, souple et répondant aux aspirations des Libanais.
Démentant les informations parues dans le quotidien al-Moustaqbal, selon lesquelles il se serait rendu à deux reprises à Damas, le responsable au sein du CPL, Gébrane Bassil, a affirmé que seules des plumes haineuses et peu crédibles peuvent avancer de telles informations. Tout en considérant que le voyage à Damas n’est pas une accusation en soi – d’autant que ceux qui,...