Communautés Des messes partout au Liban à l’occasion de la fête de l’Assomption (Photo)

À l’occasion de la fête de l’Assomption, les communautés chrétiennes ont fait célébrer des messes partout au Liban. Au Liban-Nord, le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a célébré la messe au couvent Notre-Dame de Qannoubine, dans la Vallée sainte, où il est arrivé à l’aube, à pied, en compagnie de NN.SS. Fouad Barbour et Victor Keyrouz, et du prêtre Khalil Arab. Il a inspecté les travaux de restauration du couvent et visité la chapelle dédiée à Sainte Marina, avant de célébrer l’office divin. À Beyrouth, le métropolite Élias Audeh a célébré l’office divin en l’église Notre-Dame de la Dormition des grecs-orthodoxes, à la rue Makhoul, en présence d’un grand nombre de fidèles. Entouré de tous les prêtres de la paroisse de Beyrouth, Mgr Audeh a axé son homélie sur la vie de la Sainte Vierge. L’archevêque grec-catholique de Beyrouth et de Jbeil, Mgr Youssef Kallas, a présidé la messe en l’église Notre-Dame de la Dormition à Aley. Dans son homélie, il a dénoncé la vague d’attentats et d’explosions qui a secoué le pays. Mgr Kallas a invité les Libanais à « ne pas se laisser aller au désespoir, à mettre de côté leurs dissensions afin de contribuer au développement du pays et à se rappeler toujours de la journée du 14 mars au cours de laquelle les jeunes du Liban ont tourné le dos aux divisions, refusé de s’entretuer, accepté les différences culturelles, opté pour la tolérance et l’acceptation de l’autre comme voie au dialogue, rejeté les conflits communautaires ». Mgr Kallas a invité les chrétiens à « maintenir leur appartenance à leur environnement arabe », et appelé les musulmans à « comprendre et à réaliser l’importance du rôle des chrétiens en Orient ainsi que la coexistence exemplaire entre les religions ». L’archevêque grec-catholique a en outre mis en garde contre l’émigration et exhorté les dirigeants du pays a faire preuve d’équité « afin que certaines parties ne se sentent pas marginalisées ». « Il n’est plus permis que le pays continue de marginaliser les personnes compétentes, notamment parmi les jeunes, et de les pousser vers le chômage et l’émigration au moment où le monde entier fait tout pour capter et maintenir les plus compétents », a encore affirmé Mgr Kallas.