Abi Nasr défend le point de vue de Aoun sur le 14 mars

Le député du Kesrouan, Nehmetallah Abi Nasr, a indiqué hier que les propos du chef du Courant patriotique libre (CPL-courant aouniste), le général Michel Aoun, concernant « un nouveau 14 mars », ne visaient pas une partie politique déterminée, « que ce soit le chef du Parti socialiste progressiste (PSP), Walid Joumblatt, ou bien le chef du Bloc parlementaire du futur, le député de Beyrouth Saad Hariri ». Le général Aoun avait utilisé cette expression lors d’un meeting du CPL cette semaine à Rabieh à l’occasion de la commémoration des rafles du 7 août 2001. Interrogé par l’agence al-Markaziya à ce sujet, M. Abi Nasr a indiqué que le général a voulu évoquer «l’esprit du 14 mars, concernant la souveraineté, la liberté et l’indépendance, mais également la transparence et l’application de la loi sur l’enrichissement illégitime », ainsi que l’ouverture des dossiers. « C’était une sorte de mise en garde contre la disparition des valeurs du 14 mars et une tentative de les ressusciter », a-t-il ajouté, avant de conclure : « Si la situation n’évolue pas, le général va œuvrer pour corriger le parcours du 14 mars. »