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Affaire Hariri - Mehlis tiendra un point de presse le 25 août Les enquêteurs se rendront prochainement en Syrie, Jordanie et Israël

L’enquête internationale sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri continue d’avancer, lentement mais sûrement, comme le laisse entendre une source informée qui estime que d’ici à la mi-septembre, les experts remettront « en principe » le rapport final sur l’investigation. Entre-temps, la commission devra effectuer, le 25 août, un point de presse sur la progression de l’enquête. Selon cette source, le président de la commission, le juge Detlev Mehlis, pourrait, si nécessaire, demander le renouvellement de son mandat, qui expire le 15 septembre prochain, « de quelques petites semaines ». D’ici là, les membres de la commission devront se rendre « prochainement » en Syrie, Jordanie et Israël, en vue de recueillir les informations requises dans le cadre de l’investigation. Concernant le volet syrien, la source diplomatique indique qu’une correspondance a déjà été établie avec Damas pour « interviewer des officiers syriens, des officiels et des citoyens ». Démentant certaines rumeurs selon lesquelles l’ancien chef des services de renseignements au Liban, le général Rustom Ghazalé, « aurait déjà été interrogé », la source souligne que M. Ghazalé sera entendu dès que la commission se rendra en Syrie. Rappelons que la Syrie a affirmé à plusieurs reprises sa disposition à coopérer dans le cadre de l’enquête. Celle-ci-devra toutefois « remplir au préalable certaines conditions », avant que l’équipe ne se rende à Damas, a précisé la source, en s’abstenant de donner plus de renseignements à ce propos. Après la Syrie, les membres de la commission devront se rendre en Jordanie et en Israël pour un complément d’information. « Outre l’appui de certains pays membres de l’ONU, la commission a pu bénéficier jusque-là de la coopération et de l’assistance d’organisations et entités internationales œuvrant dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, le crime organisé et transcontinentaux, conformément aux termes de la résolution 1595 », a indiqué la source. Parallèlement, les experts poursuivent leur investigation sur le terrain en vue de recueillir toute information susceptible d’aider dans l’enquête. N’ayant pas encore réussi à déterminer la nature des explosifs utilisés, le juge Mehlis a sollicité l’aide d’experts en explosifs auprès « d’un pays étranger » qui aurait déjà donné son approbation de principe. Cependant, précise la source précitée, il reste à finaliser les détails de cette collaboration, notamment « du point de vue des conditions de fonctionnement requises ». Par ailleurs, et selon des informations diffusées par un média libanais, « une équipe formée de deux experts accompagnés d’un traducteur se serait rendue sur le site du crime pour effectuer une inspection des lieux, face à l’hôtel Saint-Georges ». Les experts auraient également prévu une fouille sous-marine, en face de l’hôtel, « pour rechercher des pièces qui auraient été projetées en mer ». Cette information a toutefois été démentie par une source autorisée. Rizk examine les problèmes du parquet Le ministre de la Justice, Charles Rizk, a dirigé hier une séance de travail consacrée aux problèmes du parquet. La réunion a groupé les magistrats du cadre, ainsi que le procureur général près la Cour de cassation, Saïd Mirza ; le procureur général financier, Khalil Rahhal ; le commissaire du gouvernement (procureur) auprès du tribunal militaire, Jean Fahd, et le directeur général du ministère, Omar Natour. Les participants ont notamment passé en revue les moyens à mettre en œuvre pour dynamiser les parquets ainsi que les services policiers (brigade judiciaire notamment) qui leur sont affectés. Il a été question des difficultés dans les communications, dans la fourniture d’éléments d’information au parquet, ainsi que dans l’exécution des mandats. Le ministre Rizk a souligné la nécessité de bien rendre sa confiance à la magistrature debout, autant qu’à la magistrature de siège pour conforter le pouvoir judiciaire, aux côtés des autres pouvoirs. Il a également évoqué les dispositions à prendre pour préserver les indices éventuels sur des scènes de crime, en vue de faciliter les enquêtes judiciaires menées en coordination avec les services de police qualifiés. La YASA appelle l’État à faire respecter le code de la route La YASA, association de la société civile, a protesté hier contre le désintérêt total de l’État libanais quant à l’application du plus élémentaire des codes de la route suite à l’accident routier mortel survenu lundi à Louaizé. Les accidents routiers ayant atteint un nombre record l’année 2005, la YASA, en coopération avec le comité libanais pour la prévention d’accidents, des écoles et l’association des recherches scientifiques, a mis en exergue, dans un communiqué, une série de demandes afin de diminuer le nombre de victimes d’accidents de la route. La YASA a estimé que la discussion du projet du code de la route est une nécessité, ainsi que la sévère sanction des infractions et la normalisation du test de conduite selon des lois internationales. La YASA a également exigé la construction de ponts pour les piétons surtout après des années de tergiversations de la part des autorités, ainsi que le renforcement des normes de sécurité dans les chantiers qui bordent les routes. Il est de plus nécessaire de faire des lois garantissant la sûreté des pneus et de s’assurer que les poids lourds ne dépassent pas la charge maximale, a-t-elle ajouté. La YASA a enfin demandé une meilleure formation des agents routiers.
L’enquête internationale sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri continue d’avancer, lentement mais sûrement, comme le laisse entendre une source informée qui estime que d’ici à la mi-septembre, les experts remettront « en principe » le rapport final sur l’investigation. Entre-temps, la commission devra effectuer, le 25 août, un point de presse sur la...